Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

ET DANS UN SOLIDE ÉLASTIQUE QUE L’ON DÉFORME. 145 
ticule ou même, très sensiblement, dans toute son étendue, à 
raison de la petitesse de ses dimensions; 
Enfin, U l’énergie interne de son unité de masse, ou MU = pUra 
l’énergie interne de la particule, et iv son coefficient de conduc 
tibilité calorifique, unique à raison de l’isotropie du fluide. 
Il est clair que />, U, K seront trois certaines fonctions de p et 
de 0, fonctions changeant seulement avec la nature chimique du 
fluide ou caractéristiques de sa composition. En particulier, 
l’énergie interne U sera l’analogue de ce qu’était la chaleur totale, 
par unité de masse, des particules solides considérées jusqu’ici, à 
dilatation à peu près insensible par la chaleur et que l’on suppo 
sait d’ailleurs, du moins dans les solides à température presque 
uniforme, se faire librement, grâce à l’absence de toute pression 
notable sur la surface (' ). L’énergie interne comprend, il est vrai, 
outre la chaleur totale, l’énergie purement élastique; mais nous 
pouvions faire abstraction de celle-ci, dans nos solides en repos 
apparent et à surface libre, où elle ne se trouvait pas en jeu. 
Passons maintenant à ce cas d’une particule solide, que nous 
supposerons assez éloignée de son point de fusion pour pouvoir 
être regardée plutôt comme voisine du zéro absolu, et que nous 
prendrons, en outre, un peu écartée, par des déformations élas 
tiques, de l’état, dit naturel, où, à la température qu'elle a, au 
cune pression sensible ne s’exercerait sur sa surface, ni, par suite 
(vu sa petitesse), sur ses éléments plans intérieurs. Considérons-y 
trois fibres, ou files matérielles de molécules, sensiblement rec 
tangulaires, se croisant en un de ses points : les trois dilatations 
linéaires (rapports de leurs allongements effectifs à leurs longueurs 
primitives), qu’elles auront éprouvées à partir de l’état naturel, et 
leurs trois glissements relatifs (légers décroissements de leurs 
angles) seront, en tout, six petites déformations élémentaires, 
définissant complètement le changement visible de configuration 
de la particule, comme on le démontre dans la théorie de l’élas 
ticité. Si, pour fixer les idées, on suppose ces trois fibres, ou 
éléments matériels rectilignes, que nous appellerons ds x , dsy, ds z , 
à peu près parallèles aux axes des x, 5 dans tous les états de la (*) 
(*) Sauf une pression atmosphérique constante, qu’on peut le plus souvent 
négliger. 
B. — II.
	        
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