DANS LES FLUIDES, LE MOUVEMENT VISIBLE ET LA TEMPÉRATURE. 1DJ
on devra se donner de plus, en x, y, z, les valeurs dites initiales
de p, 0, u, u, ce, à une époque particulière t 0 du phénomène.
256. Importantes simplifications, dans les phénomènes fréquents
où la conservation des volumes fluides est admissible. — En dehors
des deux hypothèses, familières aux physiciens, d’une tempéra
ture Q uniforme se conservant (isothermie) et d’une conductibi
lité K négligeable (acliabalie), la complication d’un tel système
d’équations serait désespérante, si la densité о éprouvait des varia
tions comparables à sa valeur. Mais, dans la plupart des phéno
mènes, les vitesses u, v, w changent largement la forme des parti
cules, sans que le volume та et, par suite, la densité p éprouvent
d’appréciables modifications. Même, par exemple, chez les gaz,
circulant entre des corps modérément chauds ou froids, la pres
sion, la température absolue, la densité p varient de minimes
fractions de leurs valeurs totales.
Dès lors, dans l’équation en p' (dite de continuité), qui a la
forme
p' du dv dw
( J ) — T = + ZF7. >
le premier terme n’est, en général, presque rien cl côté des autres;
et l’on n’altère que très peu l’équation, c’est-à-dire les rapports de
grandeur de ces autres termes, en le supprimant. La relation (5),
ainsi devenue
(6)
du dv dw
dx ‘ cly ' ctz
exprime alors la conservation des volumes fluides.
L’extrême petitesse de la dérivée p' ne permettra cependant pas
toujours de réduire au terme en 0' le premier membre de l’équa
tion (3); et, cela, à raison des fortes valeurs que pourra y prendre
le facteur ^• Mais une autre circonstance simplificatrice, d’ail
leurs distincte de celle de conservation des volumes fluides, se pré
sentera dans les phénomènes que nous étudierons, pour débar
rasser également de la variable p l’équation (3). Les courants
liquides ou gazeux, à température variable, que nous aurons à
considérer, appartiendront toujours à une masse lluide assez éteD-