Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

l64 L’AGITATION CALOK1FIQLE ET LE MOUVEMENT VISIBLE, DANS UN SOLIDE, 
et sc, y, z différeront aussi fort peu de tc 0 , jKo? z o- Donc le second 
membre de (i3) aura très sensiblement, une fois exprimé en x 0 , 
y 0 , zo, la même forme qu’en te, y, z. 
Mais alors, au premier membre, la dérivée 9', qui est justement 
prise, entre les deux époques t, t + dt, pour la même particule, 
, . clB 
ou sans que x 0 , y 0 , varient, devient 
Et, si l’on convient d’effacer les indices o des coordonnées, avec 
l’accent de t', tout en rapportant effectivement les particules à 
leurs coordonnées ou primitives, ou moyennes, et non actuelles, 
l’équation (i3) sera enfin 
r — — cl ^ x • c ^' y 
1 ^ dt dx dy ' dz 
Bref, Véquation indéfinie des températures, dans un solide 
déformé ou vibrant, est très sensiblement la même que si ses 
particules restaient immobiles dans leurs situations ou primi 
tives d'équilibre, ou moyennes. 
2o9. Indépendance mutuelle approchée du mouvement visible 
et de l’agitation calorifique, dans un solide. — Il en sera évidem 
ment de même de l’expression des flux calorifiques relatifs aux 
surfaces ou limites, ou séparatives, et, par suite, des conditions 
définies spéciales à ces surfaces; de sorte que la température 9 
variera et la chaleur se propagera, dans le solide, comme si le 
mouvement visible de déformation ou de vibration n’existait pas. 
Le mouvement visible lui-même, au degré d’approximation 
supposé par nos formules, se fera comme si les variations modé 
rées 9 qu’éprouve la température n’existaient pas davantage. En 
effet, de ce fait que le travail de déformation d%> des pressions 
exercées sur chaque particule est, pour toutes les variations élé 
mentaires possibles des 3, g, la différentielle de la fonction M<I> et 
se trouve, par suite, indépendant de la température 9, l’on peut 
conclure que les pressions n’en dépendent pas (*). Or ce sont elles 
( 1 ) Pour le prouver, observons que ces pressions, en chaque point du solide, 
sont fonctions, comme on a vu dans une note précédente (p. i5o), de six d’entre 
elles, N^,, Ny, N t , T^., T y , T.; et que l’expression de d%> est (p. i5a), par unités de
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.