l66 ESSAI SUR LES DILATATIONS THERMIQUES ET SUR LES AUTRES
On pourrait, il est -vrai, se dispenser de joindre la troisième
hypothèse aux deux premières. Car celles-ci donnent (p. 161
et 162), pour l’expression cl\J formée ci température 9 constante,
une valeur ~, où 9 ne figure pas et qui est dès lors la différen
tielle totale exacte d’une certaine fonction <E> des déformations è, g
seules; d’où il suit bien que la différence U —<ï> a sa différentielle
en è, 3 nulle quel que soit 9 et se réduit à une simple fonction T'
de 9, ou que la troisième hypothèse, U = <ï> + W, résulte des deux
premières. Toutefois, il convenait de la formuler et même de la
signaler spécialemen t ; car elle paraît subsister, du moins conve
nablement entendue, à un degré d’approximation plus élevé que
les deux premières, comme on verra (p. 171) vers la fin de la
Note par laquelle je vais compléter le présent aperçu (').
lignes ds x , ds y , cls_ de la particule, que supporte l’unité d’aire primitive des
trois éléments plans, matériels aussi, contenant chacun deux de ces éléments
rectilignes, composantes qui sont évidemment, dans le cas le plus général, des
fonctions déterminées des è, g et de 0.
Enfin, M d<ï> s’écrit encore pra d<P, ou d{pé?)vs, produit où la densité actuelle p
est censée remplacée par la densité invariable, très peu différente, de la particule
à l’état naturel et à température 0 nulle.
Cela donne, pour l’unité du volume actuel gt, une variation cZ.pff», d’énergie
élastique, où pff> est, ici, fonction seulement des è, g; et, de son égalité à (e'),
telle qu’elle est établie dans le texte, il résulte
N x dd.+ N CÙ -t-...+ T.dg, = d.p«J>= d3 x + -^4^ d\+.. .+
dv T dû J
c’est-à-dire, vu l’indépendance mutuelle des différentielles dù x . ef? , .
d. p<h
cL h
d U
d. p<I>
~dd7’
», cl.pé?
y ~ ~dÇ’
d\
d.pcp
T d -p<f*
“h ’
T d .pd>
a d $z
On voit bien que les pressions N, T delà particule, dérivées partielles premières,
relatives aux déformations correspondantes è, g, du potentiel d'élasticité pd>
supposé ici indépendant de la température, n’en dépendent pas davantage.
(') Petites dilatations thermiques d’un solide; son potentiel d’élasti
cité et son énergie interne à une deuxième approximation. — Cette
première approximation du texte est évidemment une simple synthèse, sans
pénétration réciproque, de la théorie de l’élasticité, telle qu’on l’a considérée en
général jusqu’ici, et de la théorie analytique de la chaleur, réduite à l’ordre de
phénomènes que Fourier soumettait à son analyse. Et elle s’applique dans la
limite des variations soit de forme, soit de température, que supposent les expé-