XII SIMPLICITÉ DES LOIS DYNAMIQUES DE l’ÉTIIER, EXPLIQUANT LA DÉCOUVERTE,
cats et les plus cachés. Parmi les mémorables applications qu’il
en fit durant sa brève carrière, il faut signaler surtout le double
postulatum, si bien confirmé par la théorie mécanique (p. 420
l’axe et à laquelle la principe de Fresnel ferait supposer une vitesse w de propa
gation variable aussi, c’est justement elle qui a vitesse de propagation constante,
du moins dans un milieu désormais soustrait aux pressions déformatrices ayant
altéré d’une manière permanente son isotropie. Ces détails sont démontrés au
Paragraphe VIII du Mémoire cité du Journal de Mathématiques : j’y reviendrai
d’ailleurs à la fin de cette Note.
Le principe de Fresnel ne s’applique donc pas aux solides primitivement iso
tropes, déformés pareillement tout autour d’un axe.
Mais insistons un instant sur le cas, plus général, d’un milieu isotrope déformé
où a, b, c sont inégaux, et où ce principe s’applique à très peu près. L’on
remarque, en remplaçant l\ 2 par 1 — m\ 2 — n! 2 dans le premier rapport de la
double proportion (s) ci-dessus, et, de même, m' 2 , n' 2 par les valeurs analogues
dans les deux autres rapports, que cette double proportion (s) prend la forme
suivante, où entrent seulement par leurs différences les constantes a 2 , b 2 , c 2 du
milieu et seulement par leurs rapports les cosinus directeurs l\, m\, nj :
l m
n
Alors les carrés des trois dénominateurs binômes ont pour leur somme, figu
rant par sa racine carrée dans les formules correspondantes des trois cosinus
directeurs fto, mt», bu, ou cosa, cos[3, cosy, de la normale à l’onde, l’expression
simple
Quant à la vitesse w de propagation des ondes dans le même milieu isotrope
déformé, elle a pour carré, à des écarts près comparables aux carrés des petites
différences existant entre a 2 , b 2 et c 2 ,
a 2 -+- b 2 -+- c 2 \
3 )
<t, p y désignent deux certains coefficients, spécifiés dans le Mémoire cité et ca
ractéristiques, l’un, p, de la nature du milieu isotrope primitif, l’autre, c?, par
son excédent sur p, de la partie des pressions déformatrices qui subsiste encore.
Enfin, les constantes positives peu différentes a 2 , b 2 , c 2 dépendent de la nature
du corps isotrope primitif et des déformations qu’il a subies : elles auraient, avec
les notations du Mémoire cité de i865 ou de 1868, les expressions respectives
l’ordre des dilatations permanentes produites, et ayant, entre elles les rapports