ET ÉQUATIONS DES PHÉNOMÈNES THERMOMÉCANIQUES, DANS LES SOLIDES. 169
ses températures. Mais il n’en est pas de même du problème ana
logue relatif aux fluides, chez lesquels des déplacements notables
deux, l’un, en è 2 + è 3 ) 2 , l’autre, en èf+ Il viendra donc, en
appelant^, p. (notations de Lamé) deux certains coefficients d’élasticité, indé
pendants, comme v, de la direction des t)„ è 2 , è 3 à raison de l’isotropie de la
matière dans son état naturel primitif,
p<I>' = — v0(è,-f- è 3 ) -+- ^ (è t + è,-+- è 3 ) 2 + p(èf + | ).
Soit pd>j sa valeur (proportionnelle à 6 2 ) dans l’état naturel actuel, où
è i = è 2 =è 3 — 1)0; et, d’après (¿"), la différence p‘t>’— p4>^, qu’on peut appeler
potentiel cVélasticité, exprimera le travail total Çdts de déformation d’une par
ticule par unité de son volume, à température 0 constante et à partir de l’état
naturel correspondant.
Le potentiel pd»’ sera la somme analogue /"■ mais comptée à partir de è,
g nuis, c’est-à-dire depuis la figure de l’état naturel primitif. Ainsi, ce poten
tiel pd>’ est, dans chaque particule, une fonction déterminée de l’état physique
actuel, entièrement indépendante des axes coordonnés choisis; et, d’autre part, si
l’on revient des directions de è,, è 2 , è 3 aux x, y, z primitifs, la théorie géné
rale des 'petites déformations donne, entre è,, è 2 , è 3 et è,., o y , ~ù z , g x , g y , g^, trois
relations, dont les deux plus simples sont
aj+ 2)5+31 = a-
X2
° y
fl x
il y
9 z
L’expression générale du potentiel p<E>' dans une matière isotrope sera donc,
avec trois coefficients v, p. caractéristiques de cette matière,
(/) pd>' = — v0(è x +è + 3 r ) +^(3*-
■ t'
ai+31+32
On en déduira, grâce aux formules (¿'), les expressions des forces en partie
thermiques et en partie élastiques N, T, et, par suite, comme dans la théorie
classique de l’élasticité, les équations du mouvement visible.
En général, que la contexture soit, ou non, isotrope, la première approxima
tion, exposée dans le texte, aura fait connaître suffisamment les températures
successives 0. Dès lors, les parties des pressions où figure 0 reviendront à des
forces fonctions explicites de x, y, z, t. Donc le problème du mouvement visible
produit ou modifié par réchauffement se traitera à la manière d’un problème
d’élasticité, dans lequel s’adjoindraient, à la pesanteur et aux pressions, certaines
actions extérieures, données en fonction du temps et des coordonnées primitives.
Vu la forme linéaire des équations, la solution se composera d’une intégrale
particulière, accrue de l’intégrale générale qu’on aurait sans ces actions exté
rieures. C’est dire que les vibrations produites par réchauffement se superposeront
simplement aux vibrations élastiques ordinaires.
Nous avons regardé comme valable la forme des termes en 3, g des N, T fournie
par la première hypothèse approchée du texte ( p. 161 et 166), c’est-à-dire l’existence