TRENTE-CINQUIEME LEÇON.
O
SUR LE POUVOIR REFROIDISSANT d’uNE MASSE FLUIDE INDÉFINIE,
SOIT DÉPOURVUE DE TOUT MOUVEMENT GÉNÉRAL, SOIT A l’ÉTAT
DE COURANT UNIFORME.
263. Courants de convection, au sein d’une masse fluide d’ail
leurs en repos : lois de simple proportionnalité ou de similitude.
— Examinons, en premier lien, celui de nos deux problèmes de
convection, où il s’agit des courants produits dans une masse
fluide d’ailleurs tranquille par un corps chaud qui s’y trouve
immergé et, par suite, du pouvoir refroidissant des fluides, tel
qu’il a été étudié chez les gaz par Dulong et Petit. C’est le plus
difficile des deux problèmes ; car les intégrations paraissent y excé
der complètement les forces de l’Analyse actuelle. Nous pourrons,
cependant, y dégager certaines lois, et, d’abord, des lois de
simple proportionnalité impliquées par la forme des équations.
Un appel, sur un seul point, à quelques résultats d’expérience
nous permettra d’étendre beaucoup le champ de ces lois.
Pour les obtenir, tâchons de remplacer tant les variables indé
pendantes x, y, z, que les fonctions Q, u, e, «g P, par d’autres,
Ê, 7j, Ç, 0, U, V, W, n, qui soient respectivement proportion
nelles à chacune d’elles, avec des coefficients de proportionnalité
K
monomes en a, y, ^ > p et choisis, s’il est possible, de manière à
éliminer ces quatre paramètres. On reconnaît aisément qu’il con
vient de poser, pour cela :
B. — il.