NOTE IL
EXPOSÉ DE LA THÉORIE MÉCANIQUE DES ONDES LUMINEUSES
CONTENUE EN GERME DANS LES TROISIÈME ET QUATRIÈME LEÇONS.
PREMIÈRE PARTIE.
FORMULES GÉNÉRALES ET ÉQUATION DES FORCES VIVES.
1. Objet de cette seconde Note finale. — C’est en 1867 (* ) que j’ai
commencé à faire connaître Je mode d’explication des ondes lumi
neuses dont les III e et IV e Leçons ont exposé les principes. Cette
théorie fut, peu après, appréciée et adoptée par l’illustre mécanicien-
géomètre Barré de Saint-Venant, comme on le voit par le substantiel
exposé qu’il en fit comparativement aux autres tentatives de théorie
mécanique, dansleTome XXV (4 e série, 1872) des Annales de Chimie
(') Théorie nouvelle des ondes lumineuses (Comptes rendus de l’Académie
des Sciences de Paris, 5 août 1867, t. LXV, p. 235). Le Mémoire in extenso a
paru, l’année suivante, dans le Journal de Mathématiques pures et appliquées
(t. XIII, 1868, p. 3i3 à 33()), où il a été suivi de trois Compléments (même
t. XIII, p. 425 à 438; t. XVII, 1872, p. i65 à i 7 4; t. XVIII, i8 7 3, p. 36i à 3go).
Le retard que j’ai mis à publier le Mémoire principal, de 1867, rédigé dès le
mois d’août i865, s’explique par cette circonstance que j’en avais fait le sujet de
ma thèse pour le doctorat et devais, dès lors, le conserver inédit jusqu’à la sou
tenance. Je l’envoyai dans ce but, en novembre 1865, à Emile Verdet, l’éminent
suppléant de Lamé dans la chaire de Physique mathématique de la Sorbonne et
le professeur de France le plus compétent en Optique. Après examen, il déposa
lui-même ce Mémoire, comme sujet de thèse présenté, au Secrétariat de la Fa
culté des Sciences, et me fit part de son approbation au moment de se rendre,
très malade déjà, en congé dans sa famille, où il devait s’éteindre au bout de
quelques mois. Après sa mort, universellement regrettée, mû par un senti
ment de réserve bien explicable (à raison de travaux optiques très distingués,
mais inspirés par des idées tout autres que les miennes, de son successeur dans
le Cours de Physique mathématique), je jugeai convenable de retirer du Secré
tariat, avant que mon nouvel examinateur en eût pris connaissance, ce projet de