TRANSPARENT : LEUR RÉDUCTION A LA FORME LA PLUS SIMPLE. 278
4. Simplification de ces équations, dans le cas d’un corps possé
dant trois plans rectangulaires, ou trois axes rectangulaires, de
symétrie de contexture. — Admettons que notre milieu, homogène
ou non, ait une de ses particules symétrique de contexture par rap
port à un plan, de telle sorte que la résistance (¿ft x , dl r , ¿R.-), dans la
particule, soit parallèle à ce plan quand l’accélération
UP\ cV- /) cP-'Ç ,
\ dP ' dp ’ dP )
l’est elle-même. Alors, si l’on choisit la direction du plan dont il
s’agit pour celle des xy, la formule (4) de dl- devra s’annuler dès
qu’on y fera —^ = o : ce qui revient à dire que les deux coeffî-
cients E, D' seront nuis. Admettons de môme que la particule ait
encore deux plans de symétrie de contexture, perpendiculaires au
premier et entre eux. En les prenant pour plans des yz et des zx, on
verra que les coefficients F, E' et D, F' seront également nuis. Il ne
subsistera donc dans les formules (4), des neuf coefficients de résis
tance, que les trois appelés A, B, C, ou directs en quelque sorte, et
évidemment positifs dans tousles corps.
On arrive aux mêmes conclusions, en supposant dans la particule
trois axes rectangulaires de symétrie, suivant lesquels ait lieu la
résistance (¿R- x , ¿FL.) quand l’accélération
7), Q
dP
leur est pa-
rallèle. Car l’axe des z étant, par exemple, choisi dans le sens de l’un
d’eux, dla, et ¿Ry s’annuleront, dans la particule, si l’on y annule à la
fois —~ et.—-Cela obligera à poser E'= o et D = o, au lieu de
dP dP e i ’
E = o et D'=:o que l’on posait ci-dessus. Et, finalement, les six coef
ficients autres que A, B, C devront être nuis.
Donc, si la contexture du corps transparent proposé admet partout
trois plans ou trois axes rectangulaires de symétrie, d’orientation con
stante, et qu’on ait pris leurs directions pour celles des plans ou des
axes coordonnés, les équations (6) du mouvement auront leurs premiers
membres réduits à la forme monome qu’ils allectent dans les corps
isotropes. Seulement, la densité p de l’éther libre, au lieu de s’y trou
ver multipliée parle même facteur, i + a, dans les trois équations du
mouvement, le sera par trois facteurs distincts i + A, i + B, i + C;
et l’éther aura ainsi sa densité fictivement accrue, par la résistance de
la matière pondérable, dans trois rapports différents suivant les trois