284 ÉQUATION DU VIRIEL DANS LE MOUVEMENT LUMINEUX; ÉGALITÉ DE LA
petites vitesses, imprimées aux atomes de l’éther dans leurs situa
tions mêmes de repos ou d’état naturel. Or, si ces vitesses sont
choisies, comme on l’admet, de manière à amener les déformations
rendant négatif le potentiel <t>, celui-ci s’éloignera de zéro en décrois
sant, et l’ensemble des deux premiers termes de (8"'), dès lors tenu de
grandir, ou de s’écarter de son minimum nul, impliquera générale-
,, , • d(q, T), Ç) . , , .
ment I existence de vitesses ;—— croissantes en valeur absolue.
dt
Ainsi, le mouvement pourrait s’accélérer, à partir des situations
d’équilibre : circonstance évidemment inadmissible dans un corps ou
milieu quelconque parvenu à un état durable.
On est donc conduit à admettre que la condition (8 ff ) se trouve réa
lisée dans tous les corps. Alors les petits ébranlements, quels qu’ils
soient, écartant de son minimum zéro le troisième terme de l’équa
tion (8'"), l’astreignent à grandir, aux dépens de la somme des deux
premiers termes; et cette somme, en décroissant, entraîne la réduc-
J . d(%. 7), s) T ......
tion des vitesses—— L i Le mouvement est ainsi ralenti : il est
dt
même, vu l’extrême petitesse admise de G, complètement enrayé,
avant que les déplacements ij, t], K et, par suite, aient pu devenir
sensibles.
10. Application du théorème du viriel au mouvement vibratoire
de l’éther des corps transparents. — Nous plaçant, pour simplifier le
langage, dans l’esprit de la théorie de Fresnel, assimilons l’énergie
potentielle des résistances de la matière pondérable, où figurent des
carrés et produits de vitesses, à une demi-force vive, en l’appelant la
demi-force vive fictive de l’éther; et considérons d’ailleurs le cas
général d’un corps transparent hétérogène, où cette énergie actuelle
fictive sera exprimée par le terme J* -U dm, U y désignant le sexti-
nome (a) (p. 277). Alors le théorème de Mécanique dit du viriel,
appliqué convenablement, donnera, du moins pour les vibrations lu
mineuses les plus étudiées, qui se font par ondes approximativement
planes dans des étendues restreintes, une relation simple entre
l’énergie potentielle élastique et l’énergie actuelle totale, somme de
dt\ z dt-'
dt 2 + dt 1
la demi-force vive réelle
dm et de la demi-
, Ç P (
J 2 V dr-
force vive fictive f £ U dm.
La formule de ce théorème s’obtient, quand il s’agit de mouve-