Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

TROISIÈME PARTIE. 
RÉFLEXION ET RÉFRACTION. 
30. Recherche de conditions spéciales à la limite des corps : 
impossibilité d’admettre celles de la théorie de l’élasticité, dans un 
éther indifférent aux mouvements longitudinaux. — Nos équations 
du mouvement de l’éther paraissant propres à représenter la pro 
pagation de la lumière dans un corps homogène, il y a lieu de voir 
si elles réussiront aussi bien à exprimer ce qui se passe à la surface 
de séparation de deux corps homogènes distincts. Cherchons donc à 
traiter ce nouveau problème. 
Pourvu que l’épaisseur de la couche de transition, ou hétérogène, 
située à la limite commune des deux corps, ne soit qu’une fraction 
insensible de la longueur d’onde, on sait qu’il suffira de mettre en 
œuvre les équations de mouvement, à coefficients constants, des deux 
milieux homogènes contigus, à la condition, toutefois, de connaître 
six relations distinctes, entre ce que deviendront dans les deux milieux 
respectifs, à leur limite commune, les trois petits déplacements ç, Ç, 
bien continus dans chacune, et leurs dérivées partielles premières 
en x, y, z. En effet, ces sortes d’équations, dites relations définies 
ou conditions à la surface séparative, dont l’adjonction aux équa 
tions indéfinies propres aux deux milieux est nécessaire pour déter 
miner les problèmes, sont au nombre de deux pour chaque fonction 
inconnue comme |, ou t¡, ou Ç, quand les équations indéfinies sont du 
second ordre en x,y, Z. 
Si l’éther agissait lors du rapprochement de ses couches parallèles, 
ou que la vitesse de propagation des ondes longitudinales n’y eût pas 
son carré nul, ces relations définies se baseraient, comme dans les 
autres problèmes de la théorie de l’élasticité, sur l’égalité des pres 
sions supportées par les deux faces de la couche de transition. Mais, 
à raison de la nullité de la pression normale, sur chaque face d’une 
couche, quand cette couche varie légèrement d’épaisseur, les trois 
d'-l d ' 1 ^ d t, . 
dérivées secondes directes -j — > - - 2 > -7-- disparaissent des équations 
Cl JL' Cl \ Cl^o 
indéfinies du mouvement, comme on le voit dans (6) (p. 272), en
	        
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