Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

350 RÉFLEXION ET RÉFRACTION, PAR UN CORPS 
affaiblissement du mouvement lumineux et calorifique, paraissent être 
le fait dominant ou général dans l’Univers, la lumière et la chaleur ne 
s’y trouvant sensibles qu’au voisinage, pour ainsi dire, des soleils ou 
des groupes stellaires. 
32. Réflexion et réfraction de la lumière par les corps transpa 
rents isotropes : formules générales. — Considérons un pinceau ou 
rayon de lumière qui, après avoir cheminé dans la région des x néga 
tifs, c’est-à-dire dans notre premier corps, parallèlement au plan 
choisi pour celui des xy, atteint, à l’origine des coordonnées et tout 
autour, la couche de transition des deux milieux. 
Attribuons-lui un centre d’émanation assez éloigné de la surface 
séparative pour que les ondes incidentes puissent, à leur arrivée sur 
cette surface, être supposées sensiblement planes et d’amplitude uni 
forme, sur des étendues de dimensions comparables à une longueur 
d’onde, de même que sera supposée plane aussi, au même degré d’ap 
proximation, et confondue avec son plan tangent x = o mené à l’ori 
gine des coordonnées, la surface séparative. 
Admettons d’abord l’isotropie des deux milieux, y compris le 
second, occupant la région des x positifs; et soient i, - — i les deux 
angles, aigus et positifs pour fixer les idées, du rayon incident (ficti 
vement prolongé) avec les x et les y positifs; de sorte que les coeffi 
cients l, m, n, dans la variable principale t—Ix — my — nz des 
déplacements fj, tj, t, y aient les valeurs 
(94) 
l = 
sin i 
m = 
constant de l’équation (c). Les termes, tous incapables de recevoir des valeurs 
négatives, composant le premier membre de cette équation, seraient donc nuis à 
toute époque ; et l’on aurait sans cesse = o, t\' — o, Ç' = o. 
Quant à l’équation (d), appliquée aux fonctions \\ fi, Ç', elle aurait son second 
membre réductible au dernier terme (essentiellement négatif), au moment où 
fi, ¡¡' s’écarteraient de zéro. Car les rotations moyennes w x , w y , y seraient alors, 
pour la petitesse, au moins de l’ordre des déplacements t\, Ç, dont les dérivées 
en x, y, z les forment et qui, seulement naissants, ou exprimés par les inté- 
V(g,Tb O 
dt 
grales j d —)^ dt prises durant un temps J'it infiniment court, s’éva- 
nouiraient, comparativement aux dérivées mêmes 
dg,r r p 
dt 
î en train de s'écar- 
ter de zéro. Donc le second membre de (d) ne pourrait cesser d’être nul qu’en 
s’abaissant au-dessous de zéro, tandis que le premier, alors essentiellement positif, 
ne le pourrait qu’en grandissant. Ils resteraient ainsi nuis tous les deux; et il 
viendrait nécessairement, quel que fût t, Sj' = o, fi = o, Ç = o.
	        
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