Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

362 RÉFLEXION ET RÉFRACTION CRISTALLINES : DÉDOUBLEMENT 
gement du rayon incident), allant, au delà de l’origine, vers la région 
des x positifs où ce milieu n’existe pas. On obtient donc, en géné 
ral, quand les racines des équations en l et en l v sont réelles, deux 
systèmes d’ondes planes réiléchies et deux systèmes d’ondes planes 
réfractées, comme dans le cas où la surface séparative serait un plan 
principal de chacun des deux milieux. 
Alors les constantes P, QjOuP^ Q 1; ... se trouvent être au nombre 
de quatre en tout; et les conditions définies (90) (p. 343) en même 
nombre, dont chacune aura à tous ses termes, pour¿j? = o, l’unique 
facteur variable J\t— my) ou f'(t — m y), deviendront, après sup 
pression de ce facteur commun, les quatre équations du premier 
degré qu’il faut justement, pour déterminer ces quatre constantes. 
Le problème sera donc résolu. 
Si, au contraire, les couples de racines L' ou l l} associées mainte 
nant de manière à être conjuguées dans chaque couple, sont imagi 
naires (ou peut-être, parfois, quelqu’un d’eux seulement), les rayons 
correspondants réfléchis ou réfractés n’existeront plus; et l’on ne 
pourra former, pour chaque paire disparue de racines réelles, qu’une 
double expression analytique de l’intégrale particulière correspon 
dante, devenue imaginaire en ce qui concerne les formules de 1' ou 
de l x et, par suite, de P, Q, P u Q t dans les rayons tant réfléchis que 
réfractés. Mais, supposant alors imaginaire elle-même la fonction 
f(t—Ix — /«/), on pourra encore former, par superposition de 
solutions imaginaires conjuguées, des solutions réelles de forme 
variée et, spécialement, des solutions exprimant les vibrations pendu 
laires usuelles, d’abord, pour le rayon incident, puis, en associant 
convenablement les doubles solutions possibles, pour les mouvements 
réfléchis et réfractés. 
L’exemple, traité ci-dessus, de la réflexion totale à la surface sépa 
rative de deux milieux isotropes, tend à montrer que la condition 
supplémentaire, résultant de l’état initial, imposée aux déplacements 
réfléchis ou réfractés, de ne pas devenir infinis (et même de s’éva 
nouir) aux distances infinies de l’origine, suffira pour limiter au strict 
nécessaire, c’est-à-dire à une seule, les expressions réelles obtenues 
des mouvements tant réfléchis que réfractés, consécutifs à des mou 
vements donnés incidents. Il le faut bien d’ailleurs, puisque nous 
savons (p. 349) que le problème est déterminé. 
Quand l’un des deux milieux est isotrope, l’équation correspondante 
en L' ou alors bicarrée, a ses racines doubles, ou réduites à deux; 
mais les vibrations ne sont plus astreintes qu’à être transversales et 
peuvent recevoir, dans les solutions particulières, deux directions
	        
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