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RÉFLEXION ET RÉFRACTION; FORMULES DE FRESNEL,
Donc, à cette première approximation que nous avons actuelle
ment en vue, la réflexion et la réfraction obéissent, même lorsqu’on
adopte les nouvelles conditions (i4 2 )> aux lois de Fresnel et à leurs
conséquences établies dans les numéros précédents, quant aux phé
nomènes existant aux distances sensibles de la surface de sépa
ration des deux milieux. C’est seulement tout près de la surface,
aux distances ±x inobservables de l’ordre de ou de et très
AT k
inférieures à une longueur d’onde q ue seraient comparables
K
aux autres les vibrations exprimées par les termes complémentaires
(13g bis) et (i4o bis).
Comme les valeurs (io4) et (io5) de «j, 7), S^, 7)! vérifient d’elles-
mêmes la relation surabondante (g3), identique à la seconde (i44)> les
termes complémentaires (i3g6«) et (1^0 bis) devront aussi, à eux
seuls, y satisfaire. Cela donne évidemment RI =— R, I,, ou, très
sensiblement, vu (137) et ( 138), R——ISRj. Enfin, la dernière
condition, \ — (pour x — o), devient, en supprimant partout le
facteur commun /(i — m J‘)i c’est-à-dire efc(*-'«r)v/—ï,
— m 00(1 — Q) -+- R = — /no)iQ 1 -t-Ri.
On en tire, après substitution, d’une part, à mœ, de sinfet, àmwj,
de d’autre part, de —NR[ à R :
ni
d’où
Il ne reste plus qu’à remplacer Q, Qi par leurs valeurs (106) ( p. 354).
Si, par exemple, l, N sont réels, ou qu’il ne s’agisse ni de réflexion
totale, ni de réflexion sur un corps opaque, R, R t seront réels aussi ;
et, l’onde incidente ayant son déplacement 8 exprimé par la partie
réelle de e k ^~‘ lx ~c’est-à-dire par cos A: ft— X C0Sl -T sin 1
to
les deux ondes évanescentes réfléchie et réfractée auront les leurs
exprimés de même par les parties réelles de (i3g bis) et (i4o bis),
/ . i N
c’est-à-dire I vu que I, I t seront sensiblement — et -—
par les deux
ECO StO
formules
Telle est, à peu près, l’explication de la réflexion et de la réfraction
%