2 REFROIDISSEMENTS OU ÉCHAUFFEMENTS PAR RAYONNEMENT,
trouvent comprendre justement quelques-unes des questions les
plus intéressantes de la théorie analytique de la chaleur, celles
qui concernent soit le refroidissement séculaire de la croûte ter
restre, dans un espace interstellaire supposé à une température
constante (abstraction faite de l’action dn Soleil, qui s’évalue à
part), soit les températures invariables que tendent à prendre les
divers points de cette croûte, ou même du noyau terrestre sous-
jacent, sous l'influence de températures extérieures fixes et con
nues, mais inégales, réalisées au-dessus des divers éléments de la
surface.
Que Je refroidissement et réchauffement d’un corps aient lieu
par contact ou qu’ils aient lieu par rayonnement, les équations
déterminant les températures u de ce corps sont les mêmes, sauf
la relation qui exprime les influences, sur sa couche superficielle,
de l’enceinte, ou des températures extérieures u e . Dans le cas
simple du contact, cette relation se réduit à u = u e \ et c’est la
température interne u, sous la surface, qui est connue.
Au contraire, dans le cas du rayonnement, le flux de chaleur, F«,
absorbé par l’unité d’aire de la surface et dans l’unité de temps,
égale le produit d’un coefficient fini, /f, de conductibilité superfi
cielle, par l’excédent u e — u de la température extérieure sur la
température interne; et c’est, par conséquent, l’expression
1 T7
u y F n ,
K
égale à a e , qui se trouve seule donnée directement.
Pour simplifier, supposons le corps homogène et isotrope.
Alors le flux F w est le produit du coefficient constant K de la
conductibilité intérieure par la dérivée ~ de la température le
long d’une petite normale dn menée du dedans à la surface; et, si
l’on appelle h le rapport ^ des deux conductibilités superficielle
et interne, on pourra regarder comme donnée sur toute la surface
i, • , i du . , ,, , , .
rayonnante l expression u + - — , puisqu elle y égalera la tempé
rature extérieure connue u e . Or, la dérivée ~ étant la somme des
dn
dérivées respectives
du
d(x,y,z)
multipliées parles cosinus directeurs