Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

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MOUVEMENT RELATIF UES ONDES LUMINEUSES 
la polarisation de chaque ébranlement issu de la source se font, à très 
peu près, comme dans un corps immobile; et, en particulier, la tra 
jectoire relative suivant laquelle se transmet au loin (sans variation 
sensible d’amplitude sur des parcours d’un nombre modéré de lon 
gueurs d’onde) tout déplacement vibratoire dû à l’ébranlement, est 
le rayon de l’onde courbe de Fresnel, aboutissant au point de contact 
de celle-ci avec le plan tangent parallèle à l’onde ainsi transmise. 
48. Réflexion et réfraction par un corps animé d’une translation 
rapide et emportant l’observateur. — Quand l’observateur participe 
à la vitesse Y de translation du corps transparent, il y a lieu de cher 
cher ce que devient cette trajectoire, ou voie de propagation d’une 
vibration lumineuse, dans le mouvement relatif à des axes coordonnés 
possédant la même translation V et portant l’observateur. C’est juste 
ment ce qui arrive dans la plupart des expériences de Physique, où 
les appareils et l’observateur n’ont pas d’autre mouvement (dont il 
faille tenir compte) que celui du globe terrestre, soit quand la source 
lumineuse est extra-terrestre, soit, surtout, quand elle subit elle- 
même la translation, c’est-à-dire quand c’est une lumière terrestre, ou 
la lumière solaire, mais réfléchie ou réfractée par un objet fixé sur 
notre globe et supposée, dès lors, émaner de cet objet (sans changer 
même de période vibratoire, vu la quasi-invariabilité de la distance 
du Soleil à nous). 
Comparativement à ces nouveaux axes portant le corps transparent 
et animés, dans l’espace, d’une vitesse donnée Y, chaque trajectoire 
du mouvement vibratoire, définie ci-dessus, subit, à raison de Y incom 
plet entraînement des ondes, une translation en sens inverse, de 
V 
vitesse et, au bout d’une unité de temps, pendant laquelle le 
milieu ou centre d’une même onde plane la parcourait, elle a éprouvé, 
avec l’onde courbe grandissante qui porte tangentiellement l’onde 
Y 
plane, le recul ^ • Si donc, s’étant placé, dans le système mobile, 
au point de départ de l’onde, point qu’occuperait constamment la 
source supposée entraînée elle-même, on avait regardé le milieu de 
l’onde plane s’en éloigner graduellement, on l’aurait vu décrire, en 
diagonale, le rayon visuel aboutissant au point de contact de l’onde 
de Fresnel, telle qu’elle paraît située après le recul relatif 
N 2 
et du plan tangent parallèle aux ondes. Or c’est cette droite, trajec 
toire relative suivie par les ébranlements dans leur propagation, qu’il 
conviendra d’appeler un rayon lumineux, pour les observateurs
	        
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