RÉFLEXION ET RÉFRACTION DES ONDES LUMINEUSES
4o4
Les équations de condition donnant, en effet, immédiatement,
i + P = Pi, / — XP = / 1 P 1 ,
(«)
il vient
w
et
et
/ u) Xw Q — /j toj Qi j
p- p
p *-
Cri' l\ tri j — / tri 2
tri / t trif -4- X(ri' 2 ’
Q
Qi
tri!
Qi =
X + /
X-f-Zì’
trij Xti/ 2 -f- / tri 2
tri X(ri' 2 -+- l\ trif
ou bien, par la substitution à /, X, /,, de
COSI cosi' coso
-, puis a ш,
œ', tri !, des quantités proportionnelles sin t, sin t', sinp, et, enfin, par
la réduction à i, dans Q t , du facteur cos(d—t), sauf erreur négli
geable de l’ordre de (t'— t) 2 :
sin t' sin(p — l)
sin t sin ( p -t- l') ’
sin p sin ( t'-f- t) _
p =
(6)
sin t sin t
p)
Q sint'sin(p — l)COS(p , p
0
Qi
sin t sin (p t')cos(p t')
sinp sin(i'-t- i) cos(t'— t)
sin t sin( t,'—t— p) cos( t'— p)
Par exemple, si la vibration incidente est rectiligne et fait, à l’ori
gine des coordonnées, dans le plan de l’onde, un angle a avec la
trace Oz de ce plan sur la surface séparative, ses deux composantes
dans les deux azimuts principaux respectifs seront entre elles comme
cosa, sin a ; et les deux composantes analogues du rayon réfracté seront
entre elles, par l’introduction des facteurs correspondants d’ampli
tude Pj, Q t , comme P t cosa, Qj sina. Par suite, l’azimut x i de polari
sation du rayon réfracté aura pour tangente ^ tanga; et l’on aura,
1 i
pour le calculer, la formule extrêmement simple
(o)
cota! P t .j
— — COS(l — p).
cota Qi 1
50. L’aberration astronomique est indépendante de la nature du
fluide remplissant la lunette d’observation. — La construction
d’Huygens indiquée tout à l’heure (p. l\oi) conduit à la même figure,
quand le rayon incident prend la direction qu’avait d’abord le rayon