SUR LE MOUVEMENT VIBRATOIRE I)E l’ÉTIIER.
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et de n dans M~, de \ dans M, et de Ç dans M*, de tj dans M* et de \
dans M y , seront respectivement égaux. Et l’on aura des expressions
de la forme
(197) M*= —a£ —fï] — cÇ, M r =—f$ —bij —dÇ, M 2 =-e| —d^-cÇ.
La mise en compte de ces actions, qui vaudront pM*, pM y , pM 2 par
unité de volume, se fera en ajoutant pM*, pM y , pM 2 aux seconds
membres des équations (6) du mouvement (p. 272), où nous admet
tons, comme on sait, que D'— D, E 7 — E, F' = F.
Mais bornons-nous à l’étude des radiations simples, c’est-à-dire des
mouvements devenus pendulaires, où chaque déplacement !j, yj, Ç est
sensiblement de la forme P cos kt -+- Q sin kt, avec P, Q fonctions
de x, y, z. Alors on a identiquement
ou
1 /72 £
k* ai 4
1 d- 7]
k 2 dt-
_i d 2 ^
Id ~dt 2
Y
S
Par suite, les nouveaux termes triples pM*, pM y , pM 2 des seconds
membres des équations (6) auront exactement la forme des premiers
ceux des premiers membres, ne feront que retrancher aux coefficients
de résistance A, B, C, D, E, F les petites parties respectives
proportionnelles au carré de la période vibratoire (ou au carré de la
longueur d’onde dans le vide); car k est en raison inverse de cette
période.
Ainsi, rien ne sera changé aux Lois du mouvement, dans le cas
d’une lumière simple. Mais les divers coefficients spécifiques expri
mant les propriétés d’un même corps varieront un peu, et, en gé
néral, inégalement, avec la période ou la longueur d’onde des
radiations : ils comprendront, en effet, de petites parties propor
tionnelles au carré de celle-ci.
On appelle termes de Briot ces parties ou plutôt les termes, pro
portionnels aux déplacements vibratoires, dont elles proviennent dans
les équations du mouvement. Car Briot paraît avoir, le premier,
remarqué ceux-ci, comme exprimant une action (qu’il annule d’ail-
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