Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

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DISPERSION ANOMALE CHEZ LES SPECTRES A RAIES, 
4 <n , . 
propre (t. I, p. 76) ( 1 ). La formule —M——8' de Faction intérieure 
0 
semble donc nettement imposée, si, du moins, on se borne aux mou 
vements pendulaires. 
Mais comment expliquer la présence, à l’intérieur de chaque élé 
ment de volume d’éther, d’une telle force, qui agirait, dans notre 
milieu, tout au moins sur plusieurs ou de ses molécules pondérables, 
ou des atomes de ses molécules? La manière de le concevoir la plus 
simple, paraissant même la seule précise, et que nous adopterons pour 
nous représenter le phénomène, sera d’admettre l’existence, dans le 
corps, d’un certain nombre, relativement assez petit, de molécules ou 
d’atomes, vibrant, sous l’impulsion de l’éther, incomparablement plus 
que le reste de la matière pondérable. 11 faudra et il suffira pour cela 
que ces molécules ou atomes, dont nous appellerons l’ensemble la 
substance active du milieu, aient un coefficient de résistance à l’éther 
exceptionnellement grand, presque au point de compromettre la 
transparence (par raccourcissement énorme de la longueur d’onde) 
s’il était commun à toute la matière pondérable du corps (t. I, 
p. 64 et 74). 
Supposons-les, pour fixer les idées, identiques quant à la masse, la 
figure, l’orientation, et éprouvant, dans chaque élément ut de volume, 
sous l’impulsion de l’éther, des déplacements 8' pareils, suivant le sens 
même des déplacements 0 de l’éther. Nous savons que, dans l’étendue ut, 
l’impulsion totale de celui-ci sur ces molécules ou atomes sera le 
produit de son accélération relative —^% par la masse pur d’éther 
1 dt- 1 1 
et par un coefficient de résistance, a', variable avec la nature des molé 
cules ou atomes, mais, pour une nature donnée, proportionnel à leur 
nombre dans l'unité de volume, c’est-à-dire à la densité p' de la sub- 
d 2 o / 
stance active. Donc, la force motrice p'ut——- de la matière active en 
dt- 
C) L’on s’explique aisément, dans cette hypolhèse, l’élargissement que chaque 
raie d’absorption éprouve, de part et d’autre de son axe correspondant à la pé 
riode x 0 , lorsque croit l’intensité lumineuse des radiations traversant le milieu. 
Alors, en effet, il y a de plus en plus de radiations simples, c’est-à-dire, au-dessous 
et au-dessus de x 0 , un champ de plus en plus étendu de valeurs de t, pour les 
quelles l’agitation de la substance active dont on va parler atteint la limite 
d’amplitude mettant notablement en jeu les termes non linéaires des équations 
du mouvement, termes qui empêchent la propagation simple par ondes de con 
tinuer à se faire et lui substituent un mode de communication de l’agitation 
identique ou analogue à la transmission par conductibilité.
	        
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