DISPERSION ANOMALE DES CORPS ABSORBANTS,
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les déplacements dans le rayon réfracté seront, abstraction faite de
l’exponentielle évanouissante, fonctions de la variable
x cos r -+- y sin r
t —
qui est celle d’un rayon réfracté faisant l’angle r avec la normale à la
surface et animé de la vitesse de propagation 12. L’indice de réfrac-
sim
ou N, a donc pour valeur, d’après la deuxième formule (214),
tion
sin r
N ou
Il est fonction de l’angle d’incidence i; ou, plus précisément, et en
n’introduisant aucun élément étranger au milieu opaque, la vitesse de
propagation 12, dans ce milieu, dépend de la vitesse ^—-. avec laquelle
les diverses phases du mouvement se transmettent, suivant le sens
pris pour celui des y, sur les surfaces x — const. à’égale amplitude.
Dans les milieux transparents, où aucune variation appréciable d’am
plitude ne se produisait dans des étendues de dimensions comparables
aux longueurs d’onde, il n’y avait pas lieu de considérer de pareilles
surfaces; et il suffisait de remarquer celles des ondes, ou surfaces
d’égale phase. Mais il est naturel qu’ici les phénomènes dépendent, à
la fois, et des surfaces d’égale phase, et de celles d’égale amplitude.
Pour simplifier, bornons-nous au cas de Y incidence normale, où
i— o et où coïncident ces deux sortes de surfaces. L’indice N de
réfraction, que nous appellerons N 0 , devient alors L 0 cosv 0 ou, à cause
des deux premières relations (120) (p. 376) définissant L 0 et v 0 ,
CO 4/ co cosv 0
N 0 =—■ y 1 -+- tang 2 uv 0 cosv 0 = ■
a l i/r.nS‘> Vn
Yu l’expression ( 117) de K (p. 373), on aura donc, pour la vitesse
de propagation Q 0 de la lumière à l’intérieur du milieu opaque, dans
ce cas où les surfaces d’égale amplitude se confondent avec les surfaces
d’onde,
= a x