Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

498 ONDES COURBES INDÉFINIES, TRANSFORMÉES D’ONDES PLANES 
Dans une étendue généralement restreinte par rapport à l’ensemble 
du corps, mais comprenant le plus souvent un grand nombre d’ondes, 
les surfaces to — const. seront, à très peu près, planes et parallèles. 
Nous pourrons donc, adoptant leur direction pour celle du plan 
des yz, les y supposer, avec une certaine approximation, normales à 
l’axe des x, de manière à avoir 10 fonction de x seulement. Pour fixer 
les idées, nous admettrons que 10, constant du côté des x négatifs, où 
co 0 désignera sa valeur, commence, pour x — o, c’est-à-dire sur le 
plan des yz, à varier lentement avec x. 
79. Recherche de ce que devient un système d’ondes planes, 
dans un milieu transparent à couches planes et parallèles. — De 
mandons-nous d’abord ce que deviendra, à partir de ce plan x = o, 
dans la région des x positifs, un système d’ondes planes latéralement 
illimitées, venues des régions où x est négaLif. On donnera la normale 
à ces ondes, tirée de l’origine dans le sens vers lequel elles pro 
gressent. Choisissons l’axe des y positifs suivant la projection de 
cette normale sur le plan x — o de la dernière couche homogène et, 
par suite, un axe des z parallèle aux ondes. Si i 0 désigne l’angle (aigu 
et positif) d’incidence, ou angle de la môme normale aux ondes avec 
les x positifs, celle-ci aura pour cosinus directeurs cosf 0 , sinf 0 , zéro; 
et le petit déplacement transversal, dont on donnera également la 
direction commune, sera, dans le système de ces ondes, comme nous 
savons, une fonction de la variable unique t — l 0 x — my, si l 0 et m 
désignent les quotients 
(247) 
, COS la Sin l 0 
¿ 0 — , m — 
w 0 w 0 
Sur le plan x — o où commence l’hétérogénéité, les ébranlements 
seront donc fonctions de t— my, ou se produiront en tous les points 
de la même manière que sur l’axe des z, mais à des époques d’autant 
plus tardives que sera plus grande la distance y de ces points (dans 
le plan) à l’axe des z, savoir, avec des retards valant my. Il est clair 
dès lors, par raison de parité, que, sur toute l’étendue d’une couche 
quelconque x — const. du milieu, on observera ultérieurement, en 
conséquence de ces ébranlements, les mêmes phénomènes, mais avec 
des retards relatifs pareils; car, sur le plan x = const., les parallèles 
à l’axe des z définies par les diverses abscisses y se trouvent situées, 
toutes, exactement de même par rapport à l’ensemble des couches, 
au plan d’ébranlement x == o et à la droite de ce plan ayant leur 
abscisse y. Donc, quel que soit x, les circonstances observées ne
	        
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