HYPOTHÈSES ET CALCULS DE FOURIER
Vu (28), on a, en effet, identiquement, en remplaçant, pour plus
de clarté, ta par a sous le signe / ,
Or, dès que to est un peu grand, le facteur sous le signeJ »
ne décroît que dans une proportion insignifiante, à partir de
pendant que l’exponentielle e _a ' éprouve la presque totalité de son
décroissement vers zéro. Car, si l’on fait grandir a de as, c’est-à-
dire d’une petite fraction e de sa valeur, et, par suite, décroître —
devenu nu. sensiblement. -, de la même fraction e de
sa valeur, l’exponentielle e a °‘ devient, à très peu près,
g—a 2 (t+2£) —. g—a 2 g—2a-
et se trouve réduite à la fraction e —2a£ de sa valeur première, frac
tion aussi faible que l’on voudra si a est assez grand, pour la valeur
donnée de e. C’est dire que, dans l’intégrale définie (3a), tous les
éléments influents, quand a est un peu grand, sont voisins de la
limite inférieure, ou peuvent être calculés en faisant égal à le
facteur — • Or, alors, le second membre de devient
o rt 1 '
L’expression asymptotique de la valeur (3i) de u r , expression
applicable dès que u! n’est plus qu’une faible partie de u 0 , sera
donc
u'— -—(pour t très grand).
ahyTzt
(33)
Ainsi, la température de la surface tend à devenir inversement
proportionnelle à la racine carrée du temps écoulé depuis le début
du refroidissement (' ).
( 1 ) On remarquera que, de même, la formule (3o) se simplifie beaucoup pour