Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

DE CORPS EN MOUVEMENT : ELLES Y SONT SUFFISANTES. 
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échappe à l’équation (y,), faute d’une vitesse de propagation « différente de zéro, 
qui lui permette de se produire dans l’intérieur des corps (‘). 
V. — Loi de variation des déplacements dans les ondes émanées d’un centre : 
cas où les fonctions \, t\, Ç se séparent dans les équations du mouvement. — 
Etudions enfin, comme au n° 24 (p. 3ig à 323 ), le mode de variation des dépla 
cements 7], %, pour les ondes courbes émanées de l’origine. Alors, dans la va 
riable principale t — t 0 des expressions (¡3) de \, vp Ç, le temps, t 0 , qu’emploient 
les ondes à venir de l’origine au point (x, y, z), a toujours la même valeur, 
Ix + my -l- nz, que pour l’onde plane qui leur est tangente en (x, y, z). Et il a 
aussi, par suite, les mêmes dérivées premières l, m, n par rapport à x, y, z, en 
raison des deux relations, vérifiées identiquement en tous les points de l’onde 
courbe enveloppe, 
dt 0 =- d(Ix -y my -h nz), oc dl -y y dm + z dn — o, 
lesquellesdonnent l dx-ym dy-yn dz comme différentielle totale de la fonction t 0 . 
Mais /, m, n et, par suite, 1', m', n', seront des fonctions lentement variables de 
x, y, z ou, plutôt, de leurs rapports mutuels: il viendra donc, par exemple, 
et encore vu que l’on aura des relations d’intégrabilité comme 
Les dérivées premières complètes de £, T), Ç en x, y, z conservent leur forme 
du cas des ondes planes, mais les dérivées secondes respectives 
cl-\ 
( dx 2 , dy-, clz-, dy dz, dz dx, dx dy ) 
(’) On remarquera que l’équation (a,) (p. 565), par laquelle la dilatation cu 
bique se trouve régie dans un milieu isotrope, et, de même, l’équation (y,) ci- 
dessus, sont dans le genre de l’équation (r33) (p. 38i), ou qu’elles rendent pos 
sibles des ondes évanescentes (avec condensations et dilatations cubiques en 
cas d’isotropie), dès que la vitesse translatoire V n’est pas nulle. On pourrait 
donc, s’il y avait lieu, se servir de pareilles ondes évanescentes, pour vérifier, à 
la surface séparative de deux milieux, six relations distinctes, comme, par 
exemple, les relations (142) du n° 42 (p. 384), ou d’autres analogues. De telles 
conditions, linéaires, permettraient toujours, évidemment, d’obtenir par la con 
struction d’Huygens les rayons réfléchis et réfractés, pourvu que chacune d’elles 
fût homogène, quant à l’ordre des dérivées y figurant, et même sans cela pour 
les solutions, représentatives de mouvements pendulaires, dérivées des solutions 
symboliques de Cauchy, à exponentielle imaginaire commune. En effet, une telle 
exponentielle rend, en quelque sorte, homogènes toutes nos équations linéaires 
à coefficients constants.
	        
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