Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

LA FORCE VITE s’y CONSERVE LE LONG DES RAYONS. 677 
des fonctions déterminées de l, m, n : alors il vient 
d_.PS' 2 ^ d.08' 2 d.Ro' 2 
Or, d’après ce qu’on a vu (p. 570), les fonctions P, Q, R de l, m, n, ainsi 
définies, sont proportionnelles à x, y, s, ou égales aux produits respectifs des 
par une fonction % des mêmes cosinus, invariable le long de 
cosinus 
chaque rayon r. L’on a donc l’équation, pareille à (y'") (p. 574), 
exprimant que, sur toute onde suivie dans son mouvement et le long d’un même 
rayon, la vitesse vibratoire 6' et, par suite, le déplacement 6, sont inverses de la 
distance r au centre des ébranlements; ce qui implique la conservation, suivant 
chaque droite émanée du centre, de la force vive de l’onde. 
On voit que la symétrie du déterminant des neuf éléments cp, y, <J/ 2 
entraîne : i° l’intégrabilité, le long de chaque rayon r pris isolément, de 
l’équation (6') par laquelle sont régies, dans une même onde, les vitesses vibra 
toires 8'; et 2 0 , en même temps que cette intégrabilité, la conservation de la 
force vive. 
Or, dans le cas d’un corps transparent, même animéd’une translation rapide, 
les équations de mouvement de l’éther vérifient les trois conditions tp t = y, 
œ 2 = X2— 'h de symétrie du déterminant; car, par exemple, les teirnes en 7], 
dans la première équation du mouvement, et les termes en £, dans la seconde, 
ont respectivement les formes 
' d , d 
dt clx 
cV-t\ 
dx dy 
cl-\ 
et 
d , d , d 
rl f / 1 // 
F 
dt X dx dy 
dx dy ’ 
donnant pour y et l’expression commune 
F(i + cl' l H- ¡8' m + y’n) 2 -l- Im. 
Ainsi, il y a conservation, suivant chaque rayon, de la force vive de toute 
onde lumineuse, propagée, à partir d’un centre, dans un corps transparent 
soit fixe, soit mobile dans l’éther. Il en serait de même si l’éther, tout en 
restant élastique, cessait d’être isotrope, pourvu qu’il continuât à admettre un 
potentiel d’élasticité ( 1 ). 
On voit que, du moins dans les cas particuliers les plus intéressants, comme 
sont ceux des ondes planes et des ondes émanées d’un centre, le principe des 
forces vives doit avoir une certaine manière de s’appliquer à ces sortes de mou 
vements dont les équations contiennent, à côté du terme ordinaire affecté aux 
accélérations, d’autres termes contenant les dérivées secondes complètes des dé- 
( 1 ) Voir, à ce sujet, mon Volume intitulé Applications des potentiels à Vétude 
de l’équilibre et du mouvement des solides élastiques, etc. (p. 674). 
B. — II. 
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