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SUR LE REFROIDISSEMENT SÉCULAIRE DE LA CROUTE TERRESTRE. 21
proportionnellement, sont beaucoup plus rapides (i° par 3o m ) que
celles, d’une trentaine de degrés peut-être entre l’équateur et les
pôles, ou le long des deux rayons équatorial et polaire réunis,
auxquelles donne lieu l’inégalité de l’action solaire sur les divers
points de la surface et qui, dans le plan de l’équateur en particu
lier, font affluer la chaleur extérieure, Je long de chaque rayon
équatorial, jusqu’au centre, cl’où elle va, suivant chaque rayon
polaire, s’échapper par le pôle correspondant.
169. Hypothèses de Fourier, relativement au refroidissement
du globe. — Il est naturel d’admettre que, la radiation solaire
étant ainsi supprimée, la température extérieure u e serait sen
siblement ou moyennement la même aux pôles qu’à l’équateur.
On doit du moins, ne serait-ce que pour rendre la question acces
sible, supposer cette température u e pareille sur toute la surface
de la croûte terrestre, et admettre aussi qu’elle se conserve con
stante dans d’immenses espaces, sillonnés par notre système plané
taire, ainsi que durant des temps embrassant au moins la totalité
des temps historiques. On adoptera comme zéro cette tempéra
ture u e des espaces intra-stellaires que parcourt notre globe. Dès
lors, faisant encore abstraction des inégalités superficielles, tant
géométriques que physiques, de la croûte terrestre, même de sa
courbure, sur l’étendue de quelques myriamètres en longueur et
largeur qui sera à considérer, ainsi que des irrégularités de sa con
texture interne, l’on aura sensiblement, comme expression de son
rayonnement vers l’espace à zéro degré, et comme équation indé
finie de ses températures, les mêmes relations
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que dans notre mur, à la condition d’adopter une abscisse x nor
male à la surface et croissante vers l’intérieur.
bourier admet, de plus, que la chaleur émise sans cesse par le
globe provient non de sources intérieures, d’actions chimiques
actuellement enjeu dans son noyau (sinon même dans la croûte),
mais d’un échauffement primitif de toute sa masse. Celle-ci aurait,
à une certaine époque, été portée à la température élevée u Q
existant encore, à très peu près et en raison de la médiocre con-