Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

DANS LES CORPS OPAQUES, MÊME ISOTROPES, 
la vitesse de propagation £2 de l’onde réfractée, 
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(c) 
du 
-r- cos r -+- 
ôx 
-ffi- COS 7’ + 
da, 
, ■ ... d ( u, u.) , ,, . , ., . , 
ou bien, en désignant par - - ■ ^- les denvees premières respectives de u et a, 
suivant une petite normale dn aux ondes réfractées, 
Il vient encore, par l’élimination du coefficient L — sinv entre ces deux équa 
tions, la relation remarquable 
du du du { da, 
dn dx dn dx 
Or, sauf dans le cas de l’incidence normale, où les deux éléments rectilignes 
dn et dx se confondent, et où cette dernière équation (c") implique la double 
invariabilité de u et de a, suivant la normale aux ondes, les deux équations (c') 
ou (c) prouvent l’obliquité, par rapport aux ondes, des rayons lumineux, le 
long desquels le coefficient d’amplitude e u se conserve. Car, si l’amplitude du 
déplacement qui est le produit de e u par une exponentielle en x seul, se trans 
mettait, abstraction faite de l’exponentielle en x, suivant l’élément dn, l’annu 
lation de ™> dans la première équation (c') considérée près de la surface x— o, 
, . du, • du, 
y donnerait = o : d ou il résulterait -r— 1 =o en ces points ou a, ne varie 
J dx dn 1 
pas avec y; et alors la seconde équation (c'), y devenant = o, exigerait 
^vu ^ = o'j, l’annulation de ou empêcherait l’amplitude e u d’y varier arbi 
trairement d’un point à l’autre de la surface, comme il le faut pour qu’elle soit 
partout proportionnelle au déplacement \ incident. Donc les rayons, réfractés 
sous les incidences obliques par un corps opaque isotrope, sont eux-mêmes 
obliques à leurs ondes. 
De plus, ces rayons (ainsi définis par la relation a = const.) ont des cour 
bures variables avec la manière dont change l’amplitude du mouvement vibra 
toire d’un point à l’autre de la surface. Car, si, dans un plan parallèle à celui 
d’incidence ou des xy, mais d’ailleurs quelconque, r\ désigne, en tout point 
(x, y, z), l’angle variable du rayon avec les x positifs, ou que cos/ 1 ,, sin /•„ o 
soient ses cosinus directeurs, l’on aura évidemment 
et l’angle ne pourra être constant, le long d’un rayon, que si le rapport des 
deux dérivées partielles de « en a; et y, ou aussi, par suite, celui des deux déri-
	        
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