586 OBLIQUITÉ DES RAYONS AUX ONDES, LEUR COURBURE ET LEUR
, du
(dn, dx)
le sont eux-mêmes; ce qui entraînera, vu l’égalité de ce dernier
du {
rapport, d’après (c'), à celui des deux dérivées > multiplié par
l’invariabilité du rapport de celles-ci, ou, par suite encore, du rapport des deux
dérivées -y-—-—-> le long du même rayon. Or cette dernière invariabilité n’est
d{y, x )
pas possible, la dérivée y-y étant nulle à la surface (où ne l’est pas] et
dy
, dw,
différant de zéro dans l’intérieur du corps opaque, où m, devient, corrélativement
à u, fonction de x et de y.
La courbure des rayons est, d’ailleurs, visiblement dépendante de la manière
dont u varie avec y à la surface x — o. C’est, en effet, à partir de celle-ci que
les deux équations simultanées (c) déterminent de proche en proche, ou dans le
passage de chaque plan x = const. au plan suivant, d’abscisse x -+- dx, les deux
fonctions u et u v On le voit en résolvant ces deux équations par rapport aux
,, . , d( u. u. ) , „ . , „ . , d( u, u, ) . .
derivees :—-, qu elles font connaître en fonction de —, et, d abord,
dx dy
sur le plan x = 0 où sont donnés u et u,. On peut donc concevoir évalués les
accroissements élémentaires - ^ 1 ^ dx éprouvés par u et u l le long des petites
normales dx séparant ce plan x = o du plan parallèle voisin; d’où l’on passera
de même, par l’intégration du système (c) en définitive, aux plans suivants
x = const.
V. Direction initiale et équation aux dérivées partielles des rayons réfractés
par un corps opaque; anomalie de leur dispersion. — Cherchons la direction
des rayons réfractés, à leur naissance, c’est-à-dire près de la surface x = o,
où = o. Alors la seconde équation (c) donne pour la valeur
/ £2 sin v \ du '
\ w cosrJ dx'
et celle-ci change la première équation (c) en
/ , , / T ,£2 2 sin 2 v\ du . . .du
(d) ( pour x = o ) cos r + L- — -r h ( sin /• ) x— = 0.
r \ w 2 cos r J dx dy
La direction suivant laquelle l’amplitude du déplacement \ et aussi, pareille
ment, les amplitudes de r,, Ç, se conservent (à part toujours une exponentielle
d’extinction, variable uniquement avec la distance x à la surface), est donc celle
dont les cosinus directeurs sont entre eux comme
_, £2 2 sin 2 v
cosr-|-L 2 . j sin/’, o,
w 2 cos r
ou, en éliminant cos; - , sin/ - par les formules ci-dessus (p. 584) qui définissent
r et £2, comme
L, sin i cos v, 0.