Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

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HYPOTHÈSES ET CALCULS DE FOURIliR 
clactibiliLé des roches, aux profondeurs de quelques myriamètres, 
c’est-à-dire dans les parties inférieures de la croûte même, dont 
l’épaisseur totale est très faible par rapport au rayon du noyau 
sous-jacent inconnu, et dont, par suite, la courbure est insigni 
fiante, comme nous venons de dire, sur les étendues de quelques 
myriamètres (en longueur et largeur) que nous considérons. 
A partir d’un certain moment, choisi comme origine des temps 
les couches supérieures ou moins profondes auraient commencé à 
se refroidir au-dessous de cette température u 0: par le fait du 
rayonnement superficiel; et la croûte terrestre serait ainsi, dans 
son graduel refroidissement, assimilable avec quelque approxima 
tion à notre mur d’épaisseur indéfinie, pourvu d’une face plane 
rayonnant vers un milieu à la température zéro. 
170. Calculs de Fourier, prouvant l'extrême lenteur actuelle 
du refroidissement. — On voit comment Fourier peut évaluer, 
dans ces hypothèses, le progrès du refroidissement de la croûte 
terrestre ( 1 ). Prenant comme terme de comparaison le fer poli, 
pour lequel ses expériences lui avaient donné ~ = 7,5 (avec le 
mètre pour unité de longueur), il a admis, comme résultat d’une 
discussion dont il n’expose pas les détails, une valeur de h neuf 
fois plus forte en moyenne chez les roches; ce qui lui donne, pour 
la croûte terrestre, ~ — d; et, comme la dérivée ^ près de 
la surface (à raison de i° G. par 3o"') est 7^* il en déduit, pour 
i du 
h dx 
la valeur approximative 
l’excédent actuel u ou u' 
(34) 
Fourier conclut de là que le refroidissement est très avancé 
5 i 
6 3o 
u — - — = — de degré centigrade seulement ( 2 ). 
ob 
(') Extrait d'un Mémoire sur le refroidissement séculaire du globe ter 
restre (Bulletin de la Société philomathique, avril 1820, ou OElivres, t. II, 
p. 2 7 5 ). 
( 2 ) Le lecteur se souviendra que u' et u n’expriment pas ici tout l’excédent 
de température de la surface terrestre et des couches sous-jacentes sur les espaces 
célestes, mais seulement ce qui subsiste de cet excédent quand on fait abstrac 
tion de sa partie principale, due à la présence du Soleil.
	        
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