SUR LE REFROIDISSEMENT SÉCULAIRE DE LA CROUTE TERRESTRE. 23
lyriam êtres,
même, dont
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ès avancé
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ivres, t. II,
t l’excédent
f les espaces
ait abstrac-
près de la surface, et qu’on peut sans crainte y appliquer la for
mule asymptotique (33) (p. 18). Or celle-ci fait décroître avec
une extrême lenteur la température superficielle u' et, par suite,
la vitesse d’accroissement ^ = hu' de la température interne
sous le sol.
La croûte terrestre offrirait donc dans la suite de ses tempé
ratures, pour expliquer la possibilité de la longue évolution des
espèces organiques à sa surface, une stabilité et, pour ainsi dire,
une permanence, analogues à celles de ses conditions astrono
miques de rotation autour de l’axe terrestre et de transport autour
du Soleil, modifiées de même soit par d’assez petites inégalités
périodiques, soit par de plus larges mais très lentes variations
séculaires.
Pour réduire, par exemple, d’une petite quantité — Au' l’excé
dent actuel u', il faudra, vu la proportionnalité inverse de u' à la
racine carrée du temps, donnera t un accroissement A i, tel, qu’on
ait u ! -t — [u'Au') 2 (t + Ai), c’est-à-dire, sensiblement,
, , , , u' , hu' ,
2 tu A u -+- u 2 Ai = o, — Aîî = —■ Ai = —t— A t,
•it iht
ou bien, en appelant l a vitesse actuelle hu! d’accroissement
de la température avec la profondeur sous la surface du sol, c’est-
à-dire t?- environ,
3o
(35)
A u' =
/ du '
\ dx
2 h
Ai t 5 Ai i Ai
— = (actuellement)- — = — —
t V ' 30 12 t 72 t
Même dans l’hypothèse que t se réduisît à 60 siècles et que, par
conséquent, le début du refroidissement eût coïncidé à peu près
avec celui des temps historiques, le refroidissement séculaire actuel
de la surface, c’est-à-dire la diminution de u' durant un siècle,
serait donc seulement —= ou la 4320 e partie d’un
72.60 4320 1
degré centigrade, quantité absolument inappréciable.
Si l’on pouvait connaître la température u 0 de début, la durée t