Full text: Refroidissement et échauffement par rayonnement, conductibilité des tiges, lames et masses cristallines courants de convection, theorie mécanique de la lumière (Tome 2)

DANS LES CRISTAUX TRANSLUCIDES DE CONTEXTURE SYMÉTRIQUE. 6o I 
cliée (e"'), déduite (p. 489) de (s') par la suppression, dans le quatrième terme, 
des trois petites parties en U, V, YV du numérateur, ne pourrait pas servir à 
l’évaluation du coefficient d’extinction /. Car il faudrait, pour cette évaluation, la 
différentier. Or, quoique U, V, W soient petits initialement, c’est-à-dire pour les 
valeurs à 1 , b 2 , c 2 , s 2 de A 2 , B 2 , C 2 , S 2 , leurs variations totales S(U. V, W) ne 
peuvent pas être regardées comme petites, ou comme composées de termes beau 
coup moins faibles que ces variations elles-mêmes. En effet, l’on a 
S / TT wr\ 8 ( A, B, C) J. f— 1 , , , • t\ , c, 
ô(U,V, W) = -a —r^5—T } — o.S- = - a —j—(a, b ,c )-8.S 2 ; 
et, si l’on admettait que U, V, W restassent constamment petits, ou que 
S ( U, Y, W) fussent presque négligeables, la valeur de —8.S 2 serait tenue d’être 
voisine tout à la fois, en grandeur relative, des trois expressions 2— (ab', c'), 
dont les rapports mutuels sont cependant quelconques. 
IT. Formule simple du coefficient d’absorption des cristaux symétriques. 
— Voici enfin une remarque importante, concernant la formule (y') (p. 486) du 
coefficient f d’absorption, dans un cristal symétrique. Au dénominateur du der 
nier membre de celte formule, où l’on a vu que sin V est cose, le produit sin V'cosU 
est le cosinus de l’angle, que nous appellerons V',, fait par le rayon lumineux 
avec la normale aux plans d’égale amplitude. Car le rayon lumineux, étant 
(p. 3oo) perpendiculaire à la vibration (Z', m!, n') dans le plan de celle-ci et de 
la normale à l’onde, détermine, avec la vibration et avec la normale aux plans 
d’égale amplitude, un trièdre où le dièdre U, opposé à la face Vj, se trouve com 
pris entre la face V' et une face de 1 droit. On a donc 
TZ iz 
cosV, = cosV' cos 1- sinV sin - cosU = sin V cosU. 
Et la formule citée (y') devient 
f=7 
COSE COS Y'j 
7- (a'Z' 2 -H b' m' 2 -f- c'n' 2 ). 
Appelons r la longueur, du rayon lumineux dans l’onde courbe de Fresnel) 
c’est-à-dire la vitesse de propagation des ondes planes effectives, estimée le long 
du rayon. Alors l’expression de f sera 
f = -— 1 -r— (a'Z' 2 -f- b'm' 2 + c'n' 2 ). 
cosv, 
Le nouveau coefficient, plus simple, —> y représente évidemment la vitesse. 
estimée le long de la normale aux plans d’égale amplitude ou à la face d’en 
trée de la lumière dans le cristal, d’ondes fictives, qui seraient perpendicu 
laires au rayon lumineux et auraient leur vitesse de propagation égale ¿1 la 
longueur même r qu’a ce rayon dans l’onde courbe de Fresnel. 
Quant au trinôme a! Z' 2 -f- b' m' 2 + c' n' 2 , il suffit de lui attribuer comme déno 
minateur la somme l' 2 g- m' 2 + n' 2 , égale à 1, pour reconnaître qu’ZZ constitue, 
entre les trois demi-coefficients de résistance a', b\ c', une moyenne obtenue 
en comptant chacun d’eux proportionnellement ci la force vive de la compo-
	        
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