ET DES COUCHES SUPÉRIEURES DU GLOBE TERRESTRE.
cune des parties de celle-ci où la densité moyenne s’annule, on
n’altérera que d’une très petite fraction de leurs valeurs la
distance r relative à chaque élément dm de masse, et aussi, par
suite, l’élément d’intégrale qui s’y rapporte, dans (51), en dépla
çant à volonté dm dans l’étendue, de dimensions restreintes, dont
il s’agit, notamment en y répartissant uniformément les masses
positives et les masses négatives, de manière à y rendre la densité
effective égale à la densité moyenne zéro. Alors, sans changer dans
un rapport appréciable chacune des deux sommes partielles des
éléments positifs et des éléments négatifs, ni, par suite, leur total
arithmétique inférieur à M, on aura évidemment réduit à zéro
leur total algébrique, ou à l’unité le rapport de leurs deux valeurs
absolues. C’est dire que, avant leurs légères altérations relatives,
les deux sommes partielles avaient leur rapport absolu très voisin
de l’unité, et, par suite, leur total algébrique égal à une fraction
évanouissante de leur total arithmétique. Celui-ci se trouvant infé
rieur à M, le total algébrique, c’est-à-dire cp, ne peut qu’être infi
niment petit, pour x assez grand.
Donc &(x,j'', z) tend bien vers zéro quand x grandit; et il en
est de même, à plus forte raison, de u, que sa formule
(54;
fait inférieur à
h i e~ h ^o(x-\-Ç,y,z)dÇ
•A
h f y, z)dt — o(x, y, z) i e~ h ^hd^ = <o(x,y,z).
Jn d 0
Ainsi, les inégalités locales d’échauffement de l’espace extérieur
et, par suite, de la face x = o du mur ou de la croûte terrestre
considérée, s’atténueront dans l’intérieur, jusqu’à devenir insen
sibles aux profondeurs x assez grandes par rapport aux dimen
sions des espaces qui sont, sur la surface, les sièges de ces
inégalités.