PAUL TANNERY. MÈM. SCIENT. II.
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37. QUESTIONS HÉRONIENNES. I77
ces mêmes racines peuvent être obtenues par ce dernier procédé ;
elles ne peuvent donc pas être reg-ardées comme réellement favo
rables à l’opinion de M. Weissenborn sur l’existence chez les
anciens de la méthode qu’il a étudiée.
De même le second degré d’approximation de cette méthode
donne rig-oureusement les approximations héroniennes à second
quotient complet 1 * , et, en choisissant a convenablement, deux des
racines approchées au premier degTé, (21) et (9). A cet égard, les
résultats qu’il obtient sont naturellement comparables à ceux de
M. Heilermann.
Mais cinq racines se trouvent réfractaires à son procédé, qui
lui donne
(16)
18 33
8 38
au lieu de
■4
07)
5
70 6
au lieu de
3
70 V
(15)
'H
au lieu de
O9)
26
ï4 £-
61
au lieu de
i4-,
12
(20)
au lieu de
•S-
Or, tandis que, dans notre procédé, les simplifications des déve
loppements en quantièmes que donnerait l’application rig-oureuse
de la méthode s’expliquent tout naturellement, il est difficile de
rendre compte des substitutions supposées par M. Weissenborn.
Celles qui se rapportent aux racines (17) et (i5) me semblent
notamment inadmissibles; d’autre part,
, „ 26 , A 1 , 1 i,i
(19) - est plutôt | + - que 5 + -,
2QQ , II 1,1
(20) est plutôt —p - que —| .
48o r 2 8 2 9
1. Sauf la racine (11) qui se trouve donnée pour le premier degré, à cause
de la forme fractionnaire de A.