44. RAPPORT SUR UNE MISSION EN ITALIE.
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y.ai uta (lisez XeixcvTa àptQ[AOV a èXaaaova eTvac ¡Aovaâwv y. xai àptô^oü a), 6 âiS6-
[Asvcç Xéyoç G’jâev âiaçépei StâoaOat.
Le catalogue de Goxe ne comprend pas les manuscrits de
Savile, dont le n° 6 est indiqué par Gaswell comme renfermant
en première lig-ne : Diophanti Alexandrini Arithmeticorum libri
sex et de numeris multangulis cum scholiis Maximi Planudis 1 .
Le morceau suivant est : Isaac Monachus Argyrus de extrac
tione radicis quadraticae quadratorum irrationalium, et il est
suivi d’autres nombreux et de différentes natures. — Ge manus
crit, au plus tôt de la fin du seizième siècle, appartient à la
classe B, mais je ne puis en préciser davantag-e la filiation.
4- Avant de donner la liste complète des manuscrits de la
classe B, je vais faire la description de celui dont j’ai parlé
comme contenant des fragments de Diophante, débris du
plus ancien manuscrit de la classe et du prototype probable
de Y.
F = Ambrosianus Et 157 sup., de 23 feuillets de papier in-4°,
d’une même écriture du quatorzième siècle, se trouve, dans son
état actuel, absolument bouleversé. J’ai été amené à l'examiner en
recherchant sur le catalog-ue les morceaux arithmétiques sig-nalés
comme anonymes ; j’ai ainsi fait cette découverte, tout à fait ines
pérée, le dernier jour de mon séjour en Italie. Je n’ai donc pu
faire moi-même la collation complète du texte de Diophante, mais
j’ai pu m’assurer qu’il était aussi voisin que possible du texte
donné par B et que la forme des abréviations ne présentait aucune
singularité notable.
1. Les catalogues rédigés après la publication de la traduction de Diophante
par Xylander attribuent le commentaire à Planude, sans qu’on doive jamais
en conclure que la mention existe sur le manuscrit.