335
45. SCHOLIES SUR ARISTARQUE DE SAMOS.
rement assez droit, mais parfois un peu concave vers la gauche;
ce trait vient croiser le u., en général entre les deux jambages,
plus rarement sur celui de droite. Je représenterai cette abré
viation par F ; elle n’est jamais accompagnée d’aucun signe de
déclinaison.
3. Que la lecture de Fortia (X'rçp.p.a) soit inadmissible, c’est ce
qui ressort immédiatement de la scholie R (3q) : àià то (хата та В,
Fortia) èv тф e 8ià то той р..
Fortia a laissé en lacune les deux derniers mots, en ajoutant
en note qu’on lit assez clairement tô p.eiÇbv (sic), ce qu’il déclare
incompréhensible.
Mais si B donne effectivement tô>, A a très nettement too;
d’autre part, si l’abréviation a quelque ressemblance avec celle
de [¿eiÇwv dans le manuscrit, elle en différé en ce que, dans cette
dernière, le trait qui vient croiser le p. et qui représente la panse
du £, est concave vers la droite.
Enfin, si Fortia renvoie à sch. il\, il s’agit certainement de
sch. 16 (G), la seule, au reste, qui, sur la proposition V, puisse
mériter le nom de lemme.
Il ne me semble pas qu’il y ait ici d’autres sens admissibles
que « par le lemme de la marge » ou « par le lemme du commen
taire ». La seconde explication étant la seule qui se prête à une
résolution tant soit peu rationnelle de l’abréviation (en ихсргцла),
c’est la seule que j’adopterai provisoirement.
Il est à remarquer que la scholie R 43 renvoie encore à ce même
lemme 1 sous la forme suivante : èx tou хорвате? tou xapaxsipévcu тй
л-/)(л[лат1 èv тй e бемру^лати Or, l’endroit auquel la scholie s’applique
1. De même aussi que sch. C 29 : 8tà oyj то Xf,p.p.a то èv tw s. Fortia lit : èv тф b
d’après G, dont le numérotage des propositions diffère de celui de AB.