5l. EPIGRAMME ATTRIBUÉE A DIOPHANTE.
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byzantins, est contraire aux principes de la notation de Diophante
(chez lequel par exemple A"A ne signifie pas Suva^stç, mais bien
Suvajji,o36vaij.iç). Nous avons d’ailleurs des indices assez nombreux
qui nous montrent que le copiste de l’archétype de nos manus
crits n’a nullement respecté le système de notations de l’orig-inal ;
dans la moitié du texte, il a résolu presque constamment l’abré
viation d’àpiô[j.cç (ce qu’on reconnaît à ses erreurs sur les dési
nences casuelles) ; il ha fait parfois d’une façon très fautive, en
la confondant avec le signe tachyg-raphique de zai. Dans la
seconde moitié du texte, la forme du symbole est complètement
altérée et se rapproche de celle du coppci, parfois du signe tachy-
gTaphique pour wpoç, mot avec lequel les confusions deviennent
alors fréquentes. Mais les occasions de constater que dans l’ori-
ginal le symbole n’était pas redoublé au pluriel sont assez rares;
la résolution de Ç en àpcô^wv, telle que je l’ai signalée, est une
des preuves les plus convaincantes d’un fait à propos duquel j’ai
longnement hésité.
(Extrait de la Revue des Études grecques, t. IV, 1891,
PP* 377-382.)