Full text: Sciences exactes dans l'antiquité (2)

55. 
SUR THÉON DE SMYRNE. 
465 
PAUL TANNERY. MEM. SCIENT. — IL 
3û 
fois, dans les manuscrits, les nombres de myriades ne sont qu’en 
partie écrits au-dessus de la lig ne ; ce sont plutôt les symboles de 
la myriade qui ont disparu, et ils ne semblent pas avoir été régu- 
lièrement doublés ou triplés. 
Revenons à la fin du premier passage. Au lieu de les 
manuscrits donnent (avant le nombre bien conservé) gtouL'cov, qu’il 
fallait maintenir en sous-entendant gova&o.;. Quant à l’énoncé de 
la fraction qui suit le nombre entier, M. Dupuis a fort bien vu 
qu’il devait être fait d’après l’usagée gTec, en employant des 
termes ayant pour numérateur l’unité; mais il n’y avait qu’à 
suivre le manuscrit, où on lit aisément : L.' TeGGapaxoGTo&iov, c’est- 
à-dire ri ¡y. t gu TSGGapootoGToAuov, soit | ^, ce qui fait précisément ^. 
La forme TeGGapaxoGTo&uov est amplement garantie pour les Byzan 
tins (car le prototype devait être écrit en abrégé ¡¿fi") par Tptootoa- 
to&uqv dans Nicomaque (voir l’index de l’édition Hoche, Teub- 
ner, 1866) 4 . 
De même dans le second passage (D, 210, 19), pour la frac 
tion qui complète le nombre représentant le quatorzième du cube 
du diamètre de la terre, M. Dupuis a restitué xal tîjjugu kocl Tecma- 
pazai^ezaTov. Les deux xai sont de trop (T2GGocpsGx,ai,^éxa.Tov, comme 
à la ligne précédente, serait préférable). Quant à la suite de la 
lacune que présentent les manuscrits en cet endroit, il vaudrait 
peut-être mieux la laisser apparente que d’essayer des restitu 
tions insuffisamment justifiées comme forme. 
1. Le mot IveizojTÔv, pour me paraît, au contraire, sans exemple; Nico 
maque dit er/vOUTép.ovov. 
(Extrait de la Revue de Philologie, t. XVIII, 1894, pp. i45-i52.)
	        
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