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SUR UN PASSAGE DE THÉON DE SMYRNE.
On lit dans Théon de Smyrne, pag-e 99, lig-nes i3-i8 de l’édi
tion Hiller 1 (Leipzig-, Teubner, 1878) :
81b 7rpo)T(i) tÇ> t(p‘i)p.évo) opxw ol IIu9aYopixoi eXéyovto... xai « àpi9p.5> 8é Te
tcoîvt’ èiréotxe ».
xai tûuto etvat to <toçu)txtov • -ravTa [xàv yàp t'ov àpi9p,ov elç Sexàba Tjyayov
X. T. £.
Ce texte est évidemment corrompu.
Tout d'abord 7rp&rrw ne se comprend pas à propos du ser
ment pythag-orien par le quaternaire mentionné antérieurement
(page g4, 1. 6-7).
L’article tw qui suit est suspect, en tant qu’il est en interlig-ne
dans le manuscrit A (Marcianus 307), le seul dont il faille tenir
compte.
La lacune après s^éyovro est indiquée par Hiller dont voici l’an
notation : « ypiicGou post l'XeyovTo probabiliter addidit A secunda
manu, sed exciderunt plura : cf. Chalcid., 35. Sext. Emp. adv.
math. IV, 3. VII, 94. Zeller I, 317, a. » Mais, s’il est possible de
remettre grammaticalement la phrase sur ses pieds, sans y rien
ajouter, même yyffaôai, il n’y a aucun motif de supposer une
1. Ëd. Dupuis (Paris, Hachette, 1892) : p. 162, lig-nes i4-i8.