VECTEURS
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correspondants quelconques est constant, c'est-à-dire a la même valeur
quels que soient les deux vecteurs.
(1)
17. Théorème réciproque. — (A, A') et (B, B') étant deux
couples de points correspondants, si l'on prend sur A un point C et sur
A' un point C' tels que l'on ait l’une des égalités
ÂB Â/F AC _ ÂF
EF^FF 7 ’ U BC^FF 7 ’
les points C, C' sont des points correspondants, ou, en d'autres termes,
la: droite CC' est parallèle à AA' et à BB'.
Par le point C' menons une parallèle à AA', laquelle ren
contre A au [»oint C,. Tout revient à démontrer que C t coïncide
avec C.
D’après le théorème précédent, nous avons
AB _ Â/F ÂC7 = Â7C'
bc; wu* bfT ff‘
Supposons qu’on donne la relation (1); en comparant (F et
(1)', on obtient
AB AB T>T'
== = =T, ou BC = BC,,
BC BC, 1
ce qui montre que C, coïncide avec C.
Si l’on donne la relation (2), en comparant (2) et (2)', on a
ÂC ACt CA C^V
вc~вc; , ou cb“ctb’
et ceci prouve (13) que C t coïncide avec C.
(1)'
18. Théorème. — On donne un triangle ABC et une parallèle au
côté BC qui rencontre AB en B' et AC en C'. Établir la relation
ÂF _ AC 7 _ FF
ÂF~ÂC — BF'
On peut remarquer que les signes de ces trois rapports sont
indépendants des sens positifs choisis sur les trois côtés du
triangle.
On peut avoir trois cas de figure différents.
Tout d’abord, l’égalité des deux rapports ^jt> est démon
trée dans le théorème du n° 16; il suffit simplement d’établir
que ces deux rapports sont égaux à q==-