VECTEURS
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Nous pouvons écrire ce polynôme sous la l'orme
n 2 (c -- b) + b 2 (a — c) + c 2 (b — a) H- (c — b) [ — a 2 -H à (b H- c) — 6c].
Le coefficient de a 2 est c — b — (c — b) ; il est nul.
Le coefficient de a est
b 2 — c 2 + (c — b) (b -t- c),
également nul.
Enfin, le terme indépendant de a est
— b 2 c H- bc 2 — bc[c — b) ;
il est nul.
Donc la relation est établie.
Deuxième démonstration. — En élevant au carré la relation
PA = PC H- CA, nous obtenons
PÂ 2 = PC 2 + 2 PC. CA + CÂ 2 ,
et nous avons de même, en remplaçant A par B,
PB 2 = PC 2 -i- 2 PC. CB + CB 2 .
Multiplions la première égalité par BC, la seconde par CÂ,
et ajoutons membre à membre ; nous obtenons
PA 2 . BC + PB 2 . CA = PC 2 (BC-t- CÂ) + 2PC(CA . BC + CB . CÂ)
+ CÂ 2 .BC + CB 2 .CÂ.
Dans le second membre, le coefficient de PC 2 est BC + CÂ
ou BA; celui de 2PC peut s’écrire CÂ(BC-i-CB), il est nul.
Enfin le terme indépendant de PC est
ou
ou enfin
CÂ 2 .BC + BC 2 .CÂ,
CÂ.BC (CÂ+ BC),
CÂ.BC.BÂ.
On a donc
PÂ 2 . BC + PB 2 . CÂ = P C 2 , BÂ + CÂ. BC. BÂ,
PA 2 .BC + PB 2 .CA + PC 2 .AB + BC.CA.AB = 0.
Troisième démonstration. — Elle est analogue à la troisième
démonstration que nous avons donnée de la formule d’Euler.
Posons
/(p) = pâ 2 . Bc + pb 2 . câ + Pë 2 âb'+ bc . câ .âb ,
/(P') ■= FÂ 2 . BC + PTi 2 . CÂ + P'C 2 . ÂB + BC. CÂ. ÂB,