ce qui montre que les points a, [B, y sont en ligne droite (*).
Généralisations du théorème de Ménélaüs.
84. Première généralisation. — Étant donnés un polygone plan
d'un nombre quelconque de côlés, un hexagone par exemple ABCDEF,
et une sécante A qui rencontre les côtés consécutifs AB, BC, CD, DE,
EF, FA respectivement aux points a, b, c. d, e, f, on a la relation
A' / F'/ti/M' / D/ C/ Ë
7-7X7/ /
/ U! J œ / /
aA 6 B cC dD eE J F ^
aB bC cD dE eF /A
La démonstration est analogue
à celle du théorème de Méné
laüs (1).
Traçons une droite quelcon
que D non parallèle à A et ren
contrant A au point I; puis, par
les sommets A, B, ... du poly
gone, menons des parallèles à
A qui rencontrent D aux points A'
B', ....
Nous
avons
oA_
TÂ7
6B
_ IB"
cC
TF
qB
ÏB 7 ’
bÜ
~ 1Ü'’
cÏÏ~
ID 7
dD
w
ëE
_ÏF
TF
dE
~Tf’
«F
ïf’
A
“Ta 7
En multipliant membre à membre toutes ces égalités, nous
obtenons la relation (1).
La réciproque n'est pas vraie. Si l'on a la relation (1), les
points a, b, ..., / ne sont pas nécessairement en ligne droite. La
réciproque n’est vraie que pour le triangle.
(*) Cette solution est due à J.-A. SerrRt, Nouvelles Annales de Mathé
matiques, 1847, p. 301. Cette question avait été proposée au concours
général en 1847.