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RAPPORT ANHARMONIQUE
A, B, G désignant respectivement les quantités X-t-p-+-Y,
—f— vX —X k b/.> X[i.v.
Écrivons maintenant que cette équation est réciproque, et
pour cela que les coefficients des termes équidistants des
extrêmes sont égaux; nous écrivons que le coefficient de x 6 est
égal au terme indépendant, que celui de x 5 efet égal à celui de x.
enfin que celui de x 4 est égal à celui dex 2 . Nous obtenons C — 1,
B = 3, et l’équation devient
(x 2 — x) 3 + A(x 2 — x) 2 + 3 (x 2 — x) + 1 = 0.
Or, on peut écrire
(a? 2 — x) 3 + 3 (x 2 — x) + 1 = (x 2 — x + l) 3 — 3 (æ 2 — x} 2 ;
par suite, l’équation prend la forme
(x 2 — x + l) 3 + (A — 3) {x-
ou, en posant A — 3 = — m
(x 2 — x + l) 3 — m (x 2 — x) 2 =
0.
Conséquence. — Si p est une racine de cette équation, on a
et l’équation peut s’écrire
(P 2 -P + 1) 3
(x 2 — x -+-1) 3
(x 2 — x) 2 (p 2 — p) 2
Les cinq autres racines sont alors (11)
1
P
C’est ce qu’on peut vérifier par le calcul. Si dans l'expression
^5— ! on remplace x par l’un quelconque des nombres (1),
on obtient le même résultat —
14. 1° Étudier les variations de la fonction
(x 2 — x+1) 3
y (x 2 — x) 2
et construire la courbe correspondante.