RAPPORT ANHARMONIQUE
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que les points 0, Oi, M sont en ligne droite, ou que le
point M est sur la droite 00^ De même, en considérant les
points C, a, oq et A, y, on voit que le point N est aussi sur la
droite 00 1( et enfin en prenant les points A, (3, ¡3 t et B, a, oq, on
reconnaît que le point P est sur la droite 00*.
79. On donne deux ensembles de trois droites concourantes la, Ib, le
et l'a', l'b', I'c'. On considère les points
oq(Ib, IV) (*) <*2(le, l'b'),
Pi (le, l'a'), (la, I' c ')>
ïi(Ia, l'b'), y 2 (I&, IV);
démontrer que les droites oqa 2 , Y1Y2 son t concourantes.
Ce théorème est le transformé par polaires réciproques du
théorème établi au n° 76,
t? comme nous l’avons montré
b/J ( IV > 76 )-
En voici une démonstra
tion directe, qui se déduit
par dualité de celle du
n° 76.
Nous désignons par H le
point de rencontre de le et
de IV, par D celui de la,
oqa 2 , et par E celui de 16,
Nous avons
(Pi • l'Pa*iH) = (ota. r(3 2 cqH).
Coupons le premier fais
ceau par la droite Ib, et
le deuxième par la droite la, nous obtenons
(Y 2 EoqI) = (y 1 (3 2 D1).
Ces deux divisions ont même rapport anharmonique et deux
points homologues confondus au point I; donc les droites y 2 Ti»
Ep 2 (ou PiPa), oqD (ou oqoc 2 ) sont concourantes.
(*) Nous entendons par là que oq est le point d’inlersection des droites
16, IV.