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REFLEXIONS
La différence est, comme on voit, fort petite, circonstance nécessaire
ici.
L’accroissement de volume donné à l’air dans notre opération sera
776 + ¿7 v0 ^ ume primitif : c’est un accroissement fort petit, abso
lument parlant, mais grand relativement à la différence des tempéra
tures entre les corps A et B.
La puissance motrice développée par l’ensemble des deux opérations
décrites page 21 sera, à très-peu près, proportionnelle a Laccroisse-
ment de volume et a la différence entre les deux pressions exercées
par l’air, lorsqu’il se trouve aux températures o°,ooi et zéro.
au degré zéro, comme, d’après le principe général établi page 20, cette quantité u doit dé
pendre uniquement de t. elle pourra être représentée par la fonction Fi, d’où a = Fl
Lorsque t s’accroît et devient t -+- dt, u devient u 4- du\ d’où
u -t - du — F [t 4- dt ).
Retranchant l’équation précédente, il vient
du = ¥(t -h dt) — F t — F ' tdt.
C’est évidemment là la quantité do puissance motrice produite par la chute d’une unité
de chaleur du degré t 4- dt au degré t.
Si la quantité de chaleur, au lieu d’être une unité, eût été e, sa puissance motrice produite
aurait eu pour valeur
(4) edu = e¥'tdt.
Mais cdu est la même chose que toutes deux sont la puissance développée par la chute
de la quantité e de chaleur du degré t 4- at au degré t ; par conséquent,
c du = clr:
et, à cause des équations (3), (4),
ou, divisant par F 'tdt,
e F' t dt = N log v dt ;
C= ¥ r t 1 °S i; = Tlo g , h
N
en nommant T la fraction =7- 5 qui est une fonction de t seul,
r t
L’équation
6' — T log v
est l’expression analytique de la loi énoncée page 28 ; elle est commune à tous les gaz, puisque
les lois dont nous avons fait usage sont communes à tous.
Si l’on nomme s la quantité de chaleur nécessaire pour amener l’air sur lequel nous
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