RÉFLEXIONS
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d’air à zéro, volume égal à o mc ,77, eu égard à la pesanteur spécifique
de l’air; ainsi donc le produit
exprimera la puissance motrice développée. Cette puissance est estimée
ici en mètres cubes d’eau élevés de i mètre de hauteur.
Si l’on exécute les multiplications indiquées, on trouve pour valeur
du produit 0,000000372.
ou, en changeant de constantes arbitraires, et remarquant d’ailleurs que Fi est nul lorsque
t — o°,
(6)
La nature de la fonction Fi se trouverait ainsi déterminée, et l’on se verrait par là en état
d’évaluer la puissance motrice développée par une chute quelconque de la chaleur. Mais
cette dernière conclusion est fondée sur l’hypothèse de la constance de la chaleur spéci
fique d’un gaz qui ne change pas de volume, hypothèse dont l’expérience n’a pas encore assez
bien vérifié l’exactitude. Jusqu’à nouvelle preuve, notre équation (6) ne peut être admise
que dans une étendue médiocre de l’échelle thermométrique.
Dans l’équation (5), le premier membre représente, comme nous l’avons remarqué, la
chaleur spécifique de l’air occupant le volume v. L’expérience ayant appris que cette chaleur
varie peu, malgré des changements assez considérables de volume, il faut que le coefficient T'
de loge soit une quantité fort petite. Si on la suppose nulle, et qu’après avoir multiplié par clt
l’équation
T' = o
on en prenne l’intégrale, on trouve
T = C, quantité constante ;
mais
d’où
d’où l’on tire enfin, par une seconde intégration,
Ft = Ai h- B.
Comme F/ = o, lorsque t — o, B est nul; ainsi
Fi = A t ;
c’est-à-dire que la puissance motrice produite se trouverait être exactement proportionnelle
à la chute du calorique. Ceci est la traduction analytique de ce que nous avons dit page 40.