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RÉFLEXIONS
pérature i degré à un autre corps maintenu à la température zéro,
produiront, en agissant sur l’air,
i,3g5 unités de puissance motrice.
Nous allons comparer ce résultat à celui que fournit l’action de la
chaleur sur la vapeur d’eau.
Supposons i kilogramme d’eau liquide renfermée dans la capacité
cylindrique abcd (fig. 4)» entre le fond ab et le piston ccl; supposons
aussi l’existence des deux corps A, B, maintenus chacun à une tempé
rature constante, celle de A étant élevée au-dessus de celle de B d’une
quantité fort petite. Figurons-nous maintenant les opérations sui
vantes :
i° Contact de l’eau avec le corps A, passage du piston de la posi
tion cd à la position ej, formation de la vapeur a la température du
corps A pour remplir le vide auquel donne lieu l’extension de la capa
cité : nous supposerons la capacité abef assez grande pour que toute
l’eau y soit contenue à l’état de vapeur;
2° Éloignement du corps A, contact de la vapeur avec le corps B,
précipitation d’une partie de cette vapeur, décroissement de sa force
élastique, retour du piston de e/en ab, liquéfaction du reste de la va
peur par l’effet de la pression combinée avec le contact du corps B;
3° Éloignement du corps B, nouveau contact de l’eau avec le corps A,
retour de l’eau à la température de ce corps, renouvellement de la pre
mière période, ainsi de suite.
La quantité de puissance motrice développée dans un cercle complet