SUR LA PUISSANCE MOTRICE DU FEU. 5 y
qui ne reçoit cFautre vapeur que celle qui a déjà agi dans le premier
cylindre. Ainsi la vapeur, au terme de son action, a au moins quadru
plé de volume. Du second cylindre elle est portée directement dans le
condenseur; maison conçoit qu’elle pourrait être portée dans un troi
sième cylindre quadruple du second et où son volume deviendrait
seize fois le volume primitif. Le principal obstacle qui s’oppose à l’em
ploi d’un troisième cylindre de ce genre est la capacité qu’il faudrait
duite dans le cylindre pendant le premier quart de la course du piston; puis, divisant cette
course en vingt parties, il calculait ainsi la pression moyenne :
PORTIONS
DE LA DESCENTE DEPUIS LE SOMMET DU CYLINDRE.
PRESSION DÉCROISSANTE
DE LA VAPEUR,
la pression entière étant 1.
LD
O
O
1,000
0, 10
La vapeur arrivant libre-
I ,000
o, i5
ment de la chaudière.
I ,000
Pression entière.
O
CS
O
I ,000
Quart 0,25
1,000
o,3o
o,83o
o,35
0,714
0,/|0
0,625
o,/¡5
o,555
Moitié o,5o
o,5oo
Moitié de la pression primitive.
o ? 55
La vapeur étant intercep-
0,454
o,6o 1
tée, et la descente ne
1 0,417
0,65
s’opérant que par la
o,385
°,7° i
seule expansion.
0,375
0,75
o,333
Tiers.
o,8o '
0,3 1 ‘2
o,85
0,294
0,90
0,277
o,g5
0,262
Fond du cylindre. 1,00
0,025
Quart.
Somme
11,583
11,583
Pression moyenne
20
= 0,579.
Sur quoi il remarquait que la pression moyenne est plus de moitié de la pression pre
mière; qu’ainsi, en employant une quantité de vapeur égale au quart, il produisait un effet
plus que moitié.
Watt supposait ici que la vapeur observe dans sa dilatation la loi de Mariotte; ce qu’il ne
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