millimètre suivie d’un verre diffusant.
Actuellement nous avons monté un photomultiplicateur 150-AVP, placé derrière une
fente dont la largeur n’est que de 10 microns. Elle a été réalisée par l’ombre d’un fil tendu au
contact d’un support transparent métallisé sous vide. Immédiatement à la suite du photomulti
plicateur se trouve un préamplificateur et un adaptateur d’impédance qui permettent d’envoyer
le signal de sortie sur un intégrateur amplificateur.
Fig. 4 - Le miroir tournant
Mesures et résultats
Nos premières mesures ont eu pour but de déterminer la précision avec laquelle était
réalisée la loi sinusoïdale de modulation. Deux types d’essais, l’un utilisant un galvanomètre
enregistreur, l’autre un analyseur de fréquences, nous ont permis d’affirmer que l’écart entre
la modulation théorique et celle que donne notre appareil est inférieur à 1 % . En particulier
l’importance des harmoniques est tout à fait négligeable puisque celui d’ordre 2, le seul appré
ciable, à une valeur relative de 0,8% seulement.
Nous avons ensuite enregistré les mires sinusoïdales en disposant à la place du plan
focal du collimateur une émulsion photographique. Des précautions sévères relatives au choix
du film et de son mode de traitement ont permis d’effectuer des mesures de luminations à 5%
près environ. Malgré cette précision relativement faible, ce test a l’avantage de mettre en évi
dence les irrégularités dans la rotation du miroir. En effet, bien que les écarts à la loi sinu
soïdale relatifs à une période de la mire soient généralement inférieurs à la précision des me
sures, nous pouvons déceler aisément des fluctuations du pas des mires : une diminution de la
vitesse de par exemple, se traduit par une augmentation de la lumination donc de la densité
optique de l’émulsion au point correspondant. Ces variations atteignent actuellement 2 à 3 %.
Ceci nous 'a confirmé la nécessité de réaliser un système d’entraînement du miroir particuliè
rement soigné.
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