Full text: National reports (Part 2)

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Ces mesures photographiques nous ont permis en outre de déterminer l’influence de la 
largeur de la fente F Q , donc de son image F¿ , sur le contraste a de la mire, pour une période 
spatiale donnée. Nous avons ainsi pu constater que le contraste ne diminue que de 3 % lorsque 
l’on passe d’une fente infiniment fine à une fente en largeur égale à 1/5 du pas de la mire. In 
versement, pour une fente donnée, le contraste varie assez peu lorsque la fréquence spatiale 
augmente : il n’est donc pas nécessaire de mesurer en permanence le contraste de la mire ob 
jet, ni de retoucher à chaque instant la largeur de la fente pour maintenir une valeur donnée de 
o • 
Analyse d’une mire spatio-temporelle par intégration 
Les méthodes photographiques permettent d’évaluer le contraste a d’une mire objet ou 
le contraste a’ de la mire image obtenue grâce à un système optique quelconque. Mais, nous 
l’avons dit tout au début, nous voulons supprimer l’emploi des émulsions photographiques au 
cours de nos essais d’objectifs. 
Le dispositif d’intégration électronique et de mise en mémoire n’étant pas encore au 
point nous avons eu recours à l’intégration graphique des signaux. Ceux-ci sont enregistrés en 
photographiant l’écran d’un oscilloscope cathodique. La mesure de l’aire maximale et de l’aire 
minimale donne directement a . La fig. 5 est un exemple de ces enregistrements dans le cas 
d’une mire image, en présence d’un défaut de mise au point. La concordance avec les résultats 
obtenus par la méthode photographique est assurée à 4% près ce qui est en bon accord avec la 
précision des deux évaluations de o . Nous avons ainsi une justification directe de notre méthode 
de détermination des fonctions de transfert du contraste. 
Fig. 5 - Aspects des signaux - défaut de mise au point (balayage déclenché) 
CONCLUSION 
La description rapide que nous venons de faire est limitée au dispositif optique dont 
nous avons pu mesurer la valeur. En guise de conclusion, il nous semble intéressant d’esquis 
ser le plan de dépouillement des informations ainsi recueillies. 
Pour une position de l’objectif à essayer, on fait varier la fréquence de rotation du 
miroir - donc le pas de la mire; la valeur de la fréquence dans l’espace objet est codée et en 
registrée sur un ruban perforé; avant de passer à la fréquence suivante, le miroir tournant 
provoque une quarantaine d’impulsions lumineuses qui sont mesurées, amplifiées, puis inté 
grées. Le résultat de l’intégration de chaque impulsion est codé par un convertisseur analogi 
que numérique, puis conservé s’il est plus petit ou plus grand que toutes les mesures précéden 
tes, rejeté s’il est compris entre deux valeurs déjà en mémoire. Après une dizaine de tours, 
les deux valeurs conservées sont perforées à la suite sur le ruban et la mire est lancée sur une 
autre fréquence. 
A l’issue de l’essai qui peut comporter l’étude de nombreux points du champ et plu 
sieurs tirages, le (ou les) ruban est traité par le Centre de Calcul de l’Etablissement qui peut 
sans difficultés particulières, d’une part tracer les courbes des facteurs de contraste en fonc 
tion de la fréquence - d’autre part effectuer tous les calculs nécessaires pour déterminer par
	        
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