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TABLEAU II
Etude du centrage du cône 24
a
0
50
100
150
200
250
300
350
MESURES : d a
+ 22,0
+ 18,5
+ 9,0
+ 21,0
+ 17,5
+ 22,5
+ 29,5
+ 37,0
RESIDUS :
+
3,4
- 0,3
+ 4,4
- 7,4
+ 1,3
+ 3,5
+ 1,3
- 6,3
1/2 (d & - d a + 200^
+
2,3
- 2,0
- 10,3
- 8,0
RESIDUS
+
1,0
- 1,9
+ 1,6
- 0,4
d a + d a + 200
+ 39, 5
+ 41
+ 38,5
+ 58
Sur la planche I est figuré le cas du cône 34 pour lequel, au contraire, l’erreur aller-
retour est très constante avec l’azimut, et où par conséquent, l’utilisation de la moyenne aller-
retour n’améliore pas les résidus. L’intérêt du cône 34 est qu’il illustre bien le phénomène de
translation de la sinusoïde.
Jusqu’à une époque très récente nous n’avons pas compris l’origine de ce phénomène.
Il semble maintenant à peu près certain que c’est le résultat d’un éclairage défectueux, utilisant
de façon irrégulière la surface de la pupille de l’objectif étudié. Nous savons que ce phénomène
a tendance à augmenter lorsque la lunette du photogoniomètre est mise au point à une plus gran
de proximité. Il est sensible à des déplacements du diaphragme d’ouverture dans son propre
plan. Nous avons réussi à le faire varier à volonté en agissant sur la source lumineuse. Il est
normal, si l’on désire faire des mesures de précision de traiter la source lumineuse d’un pho
togoniomètre comme partie intégrante du système centré que doit constituer cet instrument d’ob
servation.
Centre de symétrie et point principal d’autocollimation
Par définition, le point principal d’autocollimation est le point du fond de chambre où
converge un faisceau de lumière qui, dans l’espace objet, est un faisceau parallèle perpendicu
laire au plan du fond de chambre (fig. 5). Le point principal d’autocollimation se détermine ai
sément par la méthode photographique.
Dans le cas d’un système centré parfait, le point principal d’autocollimation est le cen
tre de symétrie, comme on le voit sur la figure 6, même si le fond de chambre n’est pas rigou
reusement perpendiculaire à l’axe, donc si ce point est distinct de la trace de l’axe du système
centré. Cette remarque n’est toutefois valable que si le plan de la pupille de sortie de l’objectif
est confondu avec le plan principal image, ou s’en écarte peu. Cette condition, dont l’explication
est donnée un peu plus loin, est assez bien vérifiée dans l’objectif Aquilor.
Figure 5