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Or, dans la pratique on constate que le point principal d’autocollimation n’est pas le-
centre de syipétrie de l’objectif. Grâce à l’emploi du réseau gravé sur plan étalon et d’un porte-
réseau à réglage fin, on est arrivé à centrer directement les cercles du réseau sur le point
principal d’autocollimation, sans se préoccuper des repères de plaques et à étudier ensuite la
chambre au photogoniomètre, en vérifiant après les observations que les cercles étaient tou
jours centrés sur le point principal d’autocollimation.
TABLEAU III
Le tableau III nous donne la distance du centre de sy
métrie au point principal d’autocollimation pour 7 chambres
de prise de vues. En ce qui concerne la chambre 17, ajoutons
que la détermination du centre de symétrie a été faite pour 15
cercles. Les 15 centres sont dispersés au voisinage d’une
droite passant par le point principal d’autocollimation (voir
planche IV).
La mesure de ces écarts n’apporte rien de plus que
la connaissance quantitative d’un fait depuis longtemps recon
nu : les contrôles de centrage d’un appareil de prise de vues
par les deux méthodes sont discordants. Les discordances
vont parfois jusqu’à un désaccord sur l’acceptation ou le rebut de l’appareil. Nous avons donné,
dès le début de cette communication l’explication de principe de la discordance : l’objectif n’est
pas un système centré.
Les valeurs des écarts indiquées dans le tableau démontrent qu’il est indispensable
d’introduire dans la Normalisation une définition de la dissymétrie des objectifs de photogram-
métrie.
Rôle du diaphragme - Nous avons été amenés à mesurer l’influence d’un changement de la po
sition du centre 0 du diaphragme d’ouverture dans son propre plan, sur la valeur du vecteur AS.
La planche II reproduit les résultats les plus intéressants : elle figure, à l’échelle de 1 mm pour
1 micron, les coordonnées des centres de symétries S R .
Les graphiques a, b, c, i, j, tendent à montrer que les centres de symétrie corres
pondant à différents cercles sont alignés et restent alignés, tout en ayant des mouvements com
plexes lorsque le diaphragme d’ouverture se déplace. Les nombres 7 5, 79, 84 ... etc ... re
présentent diverses positions du centre du diaphragme F : 14. Une unité de ces nombres équi
vaut à 0,56 mm de déplacement. Les graphiques d, e, f, g, sont construits à partir des 3 gra
phiques a, b, c; (chambre 17); ils décrivent le déplacement des points Sg Sg pour les
trois positions 75, 79, 84 du diaphragme. Le graphique h se rapporte au seul centre Sg et aux
déplacements des diaphragmes F : 14 (78, 80, 80, 5, 81, 82, 84) et F : 9 (44, 48, 50, 53, 55).
Nous ne nous risquerons pas à tirer des conclusions générales, car nous possédons
encore trop peu de résultats. Toutefois, nous croyons nécessaire d’adopter une tolérance de
montage du diaphragme d’ouverture.
Rôle de l’inclinaison - Nous avons affirmé que l’inclinaison du fond de chambre n’était pas, en
théorie, une cause de séparation entre le point principal d’autocollimation et le centre de symé
trie. Des mesures semblent le confirmer : un basculement artificiel de 800 dmgr (c’est-à-dire
bien supérieur à ce que peut produire un défaut d’usinage) provoque, dans le cas du cône n° 17
une variation de 7 microns de l’écart entre les deux points.
Mais dans l’Aquilor le plan de la pupille de sortie est à 1,45 mm du point nodal image
ce qui représente à peine plus de 1 % de la distance focale (125 mm).
On voit sur la figure 7 que, si la pupille s’éloigne du point nodal, un nouveau phénomè
ne apparaît : le faisceau de lumière convergeant en M’, dans le plan focal, est un cône ayant
Appareil
écart A S
43
11 microns
42
20 "
34
6
21
6 "
17
60 "
24
27 "
10
23 "